Par rapport aux marques plus traditionnelles, les start-up devraient davantage parler de transparence, de leurs engagements, et communiquer sur des grands médias
Presque tous les répondants âgés de 15 à 59 ans (96%) déclarent connaître le terme «start-up» et 61% le connaissent et peuvent en parler.
Le niveau d’intérêt suscité par les start-up est élevé : près des deux tiers des sondés (64%) se disent «intéressés par ce qu’elles font, proposent, permettent», un taux qui monte à 68% chez les hommes et à 76% chez les 15-24 ans.
Après leur avoir précisé que «les start-up (ou «jeunes pousses») sont des jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Elles proposent ainsi des produits et services innovants, qui n’existent pas et peuvent répondre à des besoins», Toluna Harris Interactive a passé la suite du questionnaire.
Les items d’image des start-up sont plutôt positifs et révèlent une certaine proximité avec les Français de 15 à 59 ans.
. 83% disent qu’elles «rendent la vie et le quotidien plus faciles, plus simples» et 81% qu’elles «s’engagent pour leurs clients»,
. 75% estiment qu’elle «sont accessibles à tous, jeunes comme plus âgés» et 74% qu’elles «concernent tous les secteurs d’activités»,
. et même 62% trouvent qu’elles «améliorent le pouvoir d’achat».
Les trois quart des répondants estiment que les start-up «sont en phase avec leurs valeurs, leur éthique» (76%) et qu’elles «respectent et s’engagent pour l’environnement» (75%).
Elles auraient aussi un impact sur les autres marques: 83% estiment qu’elles «imposent aux autres marques d’évoluer et d’innover» et 65% qu’elles «imposent aux autres marques de baisser leurs
prix, d’être compétitifs».
Juste derrière les associations (71%) et les TPE/PME (71%), les start-up sont majoritairement perçues comme des «entités faisant avancer, bouger ou transformant la société de façon positive» (63%), davantage que les ONG (59%) et les grandes entreprises (50%).
Ainsi, le soutien des start-up par les institutions est perçu comme une bonne initiative par 93% des répondants!
Et pourtant seulement 19% des sondés se déclarent «clients/clientes de start-up», avec 26% des 25-34 ans, 27% des actifs CSP+ et 30% des franciliens.
Une explication : 42% des sondés trouvent qu’il est difficile de différencier une marque traditionnelle d’une marque start-up.
Une autre explication : les start-up ne communiqueraient pas assez – selon 53% des sondés – et les Français ont besoin d’en savoir plus. En effet, 62% des sondés ne se sentent pas suffisamment informés sur ce que proposent ou pourraient leur proposer les start-up.
De plus, 59% jugent qu’on ne parle pas assez des start-up en France contre 28% suffisamment et 5% trop.
Comment les Français découvrent-ils découvrir aujourd’hui des start-up, leur existence, leurs offres,
atouts, services, produits…?
D’abord sur Internet à travers les réseaux sociaux (posts, commentaires), les publicités et les influenceurs, puis dans les contenus éditoriaux des médias : articles de presse en ligne, émissions TV/radio…
Quels sont les canaux que devraient privilégier les start-up pour s’adresser à eux?
Par rapport à ce qu’elles font déjà, les start-up devraient davantage se présenter dans des émissions TV/radio et dans des publicités TV, mais aussi communiquer sur des points de vente.
Le programme «Qui veut être mon associé?» sur M6, qui met en relation des start-up et des investisseurs, a été spécifiquement testé dans l’étude.
Près d’un sondé de 15-59 ans sur deux (48%) a déjà regardé le programme et la très grande majorité de ceux qui ont vu ou entendu parlé du programme estime qu’il donne une bonne image des start-up (89%), qu’il donne envie de s’intéresser à elles (84%), qu’il montre bien la différence avec les entreprises plus traditionnelles (83%) et qu’il donne envie de consommer des produits ou services de start-up (83%).
Enfin la majorité des sondés pensent que, par rapport aux marques plus traditionnelles, les start-up devraient davantage «parler de transparence» (62%), «parler de leurs engagements» (54%) et «communiquer sur des grands médias» (51%).
Méthodologie:
. Etude réalisée en ligne du 21 au 24 mars 2023, auprès d’un échantillon de 1034 individus représentatif de la population française âgée de 15 à 59 ans.
. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes: sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Emmanuel Charonnat
Ce qu’il faut retenir
. 83% des sondés disent que les start-up «rendent la vie et le quotidien plus faciles, plus simples» et 83% estiment qu’elles «imposent aux autres marques d’évoluer»
. Seuls 19% des sondés se déclarent «clients/clientes de start-up», et 42% trouvent qu’il est difficile de différencier une marque traditionnelle d’une marque start-up
. Selon 53% des sondés, les start-up ne communiquent pas assez et 62% ne se sentent pas suffisamment informés sur ce que proposent ou pourraient leur proposer les start-up
. Par rapport à ce qu’elles font déjà, les start-up devraient davantage se présenter dans des émissions TV/radio et dans des publicités TV, mais aussi communiquer sur des points de vente
. Par rapport aux marques plus traditionnelles, les start-up devraient davantage parler de transparence (62%), de leurs engagements (54%) et communiquer sur des grands médias (51%)
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