Le boom spectaculaire des sextoys en France

Auteur : Aucun commentaire Partager :

Près d’un Français sur deux a déjà utilisé un sextoy, en duo ou en solo, et Internet constitue aujourd’hui le principal moyen d’acheter ce genre d’objets

L’Ifop a mené, pendant les vacances de Noël, une enquête sur les Français et les sextoys pour le site Dorcelstore.com (à l’occasion de la Saint-Valentin !).
L’usage des sextoys a fait l’objet d’une diffusion spectaculaire en l’espace de dix ans. Aujourd’hui, près d’une Française sur deux (49%) admet en avoir déjà utilisé au moins une fois au cours de sa vie, versus 37% il y a cinq ans (en 2012), 14% en 2009 et à peine 9% il y a dix ans (2007). L’ampleur du phénomène est aussi spectaculaire dans la gent masculine (47% en 2017 vs 10% en 2007).


L’Ifop observe que « pour nombre de Français(es), l’usage de ce genre d’accessoires est loin d’être une expérience de jeunesse, lointaine ou épisodique ». Un Français sur quatre (24% des hommes et 28% des femmes) en a utilisé au moins une fois au cours de l’année 2016, soit environ 10 millions d’individus. Leur usage reste toutefois occasionnel : à peine 13% des femmes et 11% des hommes en ont utilisé au cours du mois précédent (dont 4% des femmes et 5% des hommes à un rythme hebdomadaire).

Contrairement à certaines idées reçues, le recours aux sextoys se fait moins en solo qu’en duo
L’étude révèle que la part de la population en ayant déjà utilisé à deux (45%) est plus élevée que celle en ayant utilisé seule (29%).


Si chez les femmes, l’expérience en solitaire (40%) est presqu’aussi fréquente que l’expérience en couple (44%), rares sont les Françaises à n’en avoir utilisé qu’en solo : 6% seulement. La plupart d’entre elles en ont utilisé soit avec un partenaire (10%), soit à la fois en duo et en solo (34%).

 

Internet constitue aujourd’hui le principal moyen d’acheter ce genre d’objets pour les Français
L’accès aux sextoys semble facilité par la dématérialisation de leur achat : près des deux tiers des acheteurs (61%) les acquièrent sur le web, et, pour l’essentiel (48%), sur les sites de vente en ligne spécialisés. Les magasins spécialistes de type «sex-shops » ou « loveshops » constituent l’autre principal circuit de distribution (27%). Enfin, les ventes à domicile (de type réunions Tupperware) s’avèrent être un mode de distribution non négligeable pour les femmes : 14% d’entre elles ayant ainsi acheté leur dernier sextoy. L’achat en grande surface est très minoritaire (4% des acheteuses et 3% des acheteurs).


Autre résultat de l’étude, les nouvelles technologies pourraient participer au développement du phénomène : 28% des femmes et 34% des hommes se disent prêts à utiliser un sextoy connecté contrôlable à distance.

 

Cette étude a été menée en ligne, du 23 décembre 2016 au 3 janvier 2017, auprès d’un échantillon représentatif de 2012 personnes, représentatif de la population métropolitaine âgée de 18 à 69 ans.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, statut marital) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

 

Emmanuel Charonnat

bandeau-cb-expert-fonce


Ce qu’il faut retenir

. L’usage des sextoys a fait l’objet d’une diffusion spectaculaire en l’espace de dix ans : 49% des femmes et 47% des hommes en ont déjà utilisé 

. Un quart des Français de 18-69 ans ont utilisé un sextoy en 2016

. Contrairement à certaines idées reçues, le recours aux sextoys se fait moins en solo qu’en duo…

. Internet constitue aujourd’hui le principal moyen d’acheter ce genre d’objets pour les Français


Lire aussi :

Sexe en France : qu’est ce qui a triplé en 10 ans ?  (déc. 2016)

Les hommes croient plus que les femmes à la longévité de leur couple  (janvier 2017)

Comment les sites de rencontres peuvent séduire les femmes infidèles… (janvier 2017)

Couples : l’infidélité sexuelle gagne du terrain en France, facilitée par les supports numériques (mai 2016)

Les codes de la séduction en 2016, vus par les Français et les Françaises  (février 2016)

. Dating et convivialité : de la rencontre virtuelle à la rencontre réelle  (février 2016)


Accès aux résultats de l’étude Ifop pour Dorcelstore.com

Article précédent

Les marques retail grandes gagnantes du buzz en France, au UK et aux USA

Article suivant

Bilan pub radio 2016 : le média est fortement soutenu par son premier secteur, la distribution

Vous pourriez également aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.