En tant que consommateurs, les Français sont plutôt favorables à l’Ubérisation, mais en tant qu’acteurs du monde du travail c’est une toute autre affaire…
![exemple-verbatim-uberisation-cb-expert](https://cb-expert.fr/wp-content/uploads/2016/04/exemple-verbatim-uberisation-cb-expert.png)
Spontanément, les Français interrogés par Harris Interactive associent le mot «Ubérisation» aux mots «taxi», «concurrence» et « nouveau», et aux entreprises Uber, Airbnb et Blablacar.
Seuls 23% des Français déclarent ne pas savoir ce que ce mot signifie, tandis que 77% se sentent capables de donner un avis.
Dans la suite du questionnaire, Harris Interactive explicite ainsi le terme : «Ubérisation» désigne le développement d’un nouveau modèle de commerce, mettant en contact des fournisseurs de services avec des clients, de façon quasi-instantanée, par l’utilisation des nouvelles technologies (smartphone, géolocalisation). Le mot « Ubérisation » est dérivé de la société Uber, qui propose des services de Voiture de Tourisme avec Chauffeur (VTC) en concurrence avec les taxis traditionnels.
![ubirisation-cb-expert](https://cb-expert.fr/wp-content/uploads/2016/04/ubirisation-cb-expert.png)
Si une grande majorité des répondants perçoivent bien les avantages de l’Ubérisation – des offres plus compétitives (83%) et mieux adaptées aux attentes (80%) – ils sont aussi très nombreux à en percevoir les inconvénients : des emplois précaires (70%) et la destruction de secteurs professionnels (66%).
Les femmes, les jeunes, les chômeurs et les franciliens sont plus nombreux à citer les avantages, les séniors et les provinciaux sont plus nombreux à citer les inconvénients.
![quel-secteur-pour-uberisation-cb-expert](https://cb-expert.fr/wp-content/uploads/2016/04/quel-secteur-pour-uberisation-cb-expert.png)
Les Français projettent facilement la notion d’Ubérisation sur les secteurs du transport, de l’hôtellerie et de la distribution.
Les jeunes de 18-34 ans se montrent plus convaincus (78%) que la moyenne (69%) par une possible Ubérisation des médias.
Un cas de conscience pour les Français
En tant que consommateurs, près des 2/3 des Français (64%) considèrent que l’ubérisation est une bonne chose (dont 11% une très bonne chose et 53% plutôt une bonne chose) alors que 35% estiment que c’est une mauvaise chose (9% très mauvaise et 26% plutôt mauvaise).
Mais en tant qu’acteurs du monde du travail, les actifs sondés sont bien plus partagés : 52% estiment que c’est une bonne chose (dont 6% une très bonne) et 47% une mauvaise (dont 14% une très mauvaise). L’effet générationnel joue à plein sur cette question : 62% des actifs de moins de 35 ans trouvent que c’est une bonne chose alors que 61% des actifs les plus âgés trouvent que c’est une mauvaise chose.
Cette enquête de Harris Interactive pour Elia a été réalisée en ligne du 2 au 4 février 2016, auprès d’un échantillon de 1017 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.
Emmanuel Charonnat
Ce qu’il faut retenir
. plus des 3/4 des Français sont familiers avec le terme Ubérisation,
. ils en perçoivent aussi bien les avantages que les inconvénients,
. l’Ubérisation est un cas de conscience pour les Français : ils y sont plutôt favorables en tant que consommateurs mais sont partagés en tant qu’acteurs du monde du travail
Lire aussi :
. La consommation collaborative favorise le lien social
. Les 22 marques qui améliorent la vie des gens, selon l’agence Change
. La marque Google est jugée plus bienveillante que les marques TV
- Tags: Airbnb, Blablacar, Consommation, DéveloppementDurable, Etudes, Gratuit, HarisInteractive, Hebdo32, Instituts, Uber