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Combien de Français ont déjà acheté un smartphone reconditionné?

Le smartphone fait encore partie des produits que l'on garde le plus quand ils ne servent plus
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Changement de mobile: la revente du téléphone actuel devient la première action envisagée

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing | Pas de commentaire
Le mobile reste un marché où le renouvellement est particulièrement élevé mais l’idée d’acheter un téléphone reconditionné s’installe progressivement
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Les 2/3 des femmes de moins de 35 ans reconnaissent avoir déjà espionné le téléphone de leur partenaire

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital | Pas de commentaire
Les jeunes sont beaucoup plus concernés que le reste de la population par le non-respect de l'intimité numérique et téléphonique par leur partenaire
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La chute des ventes mondiales de smartphones a continué au 1er trimestre 2023

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans International,Veille Digital | Pas de commentaire
Samsung et Apple sont au coude à coude sur les deux derniers trimestres, tout comme Xiaomi et OPPO pour la troisième place
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L’impact du numérique sur les jeunes enfants: l’avis des médecins

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital | Pas de commentaire
Les médecins estiment que les parents ne sont pas suffisamment sensibilisés aux impacts des usages numériques sur le développement de l’enfant
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L’impact du numérique sur les jeunes enfants: l’avis des parents

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital | Pas de commentaire

Les troubles du comportement sont la conséquence la plus observée par les parents, devant les troubles de l’attention, l’hyperactivité et les problèmes de sommeil

Selon une étude Ifop menée en novembre dernier, pour la Fondation Pour l’Enfance et pour Les Entrepreneurs Réunis, 65% des parents d’enfants âges de 0 à 6 ans estiment que l’usage des écrans impacte fortement le développement des enfants, soit le quatrième facteur impactant le plus derrière l’environnement affectif (78%), le sommeil (75%) et les principes d’éducation (72%).

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Les parents de jeunes enfants ont conscience que leur propre utilisation des écrans impacte leurs enfants, mais de façon modérée dans la mesure où les répondants sont très partagés sur le fait que cela impacte «fortement» leur enfant: regarder leurs réseaux sociaux avec lui (53%), utiliser les écrans en marchant avec son enfant dans la rue (50%), lui donner à manger en regardant les notifications (49%), regarder la télé en même temps qu’ils jouent (49%), utiliser le téléphone pour lire une histoire avant de se coucher (49%), consulter sa messagerie alors qu’ils leur donnent à manger (46%), prendre connaissance d’une notification alors qu’ils interagissent avec leur enfant (40%).
L’adhésion est supérieure à 80% sur le Total impact de la base des concernés.

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Les parents ont plus conscience des conséquences (sur le comportement de leurs enfants) résultant de l’usage des écrans par les enfants (65%) que de leur propre usage (55%). L’Ifop retrouve le même profil chez les parents déclarant le plus les conséquences négatives : ceux qui ont au moins deux enfants âgés de 0 – 6 ans, ceux qui laissent un accès illimité aux outils numériques et les catégories pauvres (moins de 900 €). Les parents d’enfants âgés de 5-6 ans (73%) font également parties de ceux déclarant le plus des conséquences liées à l’usage des enfants et les catégories supérieures (60%) de ceux déclarant le plus des conséquences liées à l’usage des parents.

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Les troubles du comportement (colère, irritabilité, agressivité…) sont la conséquence la plus observée par les parents (51%). Ceux-ci déclarent dans un second temps avoir observé chez leur enfant des troubles de l’attention (28%), de l’hyperactivité (27%) et un problème de sommeil (fatigue excessive, rythmes désajustés… 25%).

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Une bonne partie des parents d’enfants de 0 à 6 ans se révèle prudents quant à l’utilisation des outils numériques de leur famille:
. Plus de la moitié (57%) font part d’une utilisation des outils numériques très stricte et vérifie tout ce que les enfants regardent.
. 45% essaient de se renseigner au maximum pour adapter leurs pratiques même si ce n’est pas évident au quotidien.
. 32% associent le numérique à de nombreux risques et préfèrent ne l’utiliser que si c’est indispensable (travail, école, etc.).
Toutefois, certains montrent moins de vigilance ou rencontrent des difficultés pour contrôler leur pratique numérique: un tiers considère les apports du numérique comme une vraie chance, qu’ils utilisent tous les outils à leur disposition, d’autres avouent que les écrans numériques ont pris beaucoup de place dans leur sphère familiale et qu’ils n’arrivent plus à contrôler leur usage (19%) ou qu’ils se sentent parfois dépassés par les technologies et ont du mal à accompagner leurs enfants (16%).
Les chiffres figurant dans la slide ci-dessous correspondent aux réponses faites «en premier».

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L’accès des enfants aux outils numériques est contrôlé par la plupart des parents, avec 63% qui encadrent l’accès à des moments bien définis de la journée et pour un délai limité et 19% qui l’autorisent uniquement si c’est indispensable (pour l’école, pour s’occuper lors des trajets).

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La quasi-totalité des parents ont fixé au moins une règle concernant l’usage des écrans de leurs enfants (96%) et une grande proportion répond par la positive à chacune des règles suggérées dans l’enquête: les contenus regardés (dessins animés, application de jeux,… 90%), les moments d’utilisation (88%), la durée d’utilisation (87%), le fait de pouvoir utiliser l’écran seul (80%). L’attitude de l’enfant (des récompenses pour un usage maîtrisé, des privations en cas d’usage excessif) recueille un peu moins de citations (63%).

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Presque tous les parents se montrent prêts à modifier au moins un de leurs usages des écrans pour éviter l’exposition indirecte de leurs enfants (97%), mais l’Ifop constate que cette propension à les modifier n’est pas si évidente. Les usages avec la plus forte propension à les modifier sont:
. L’instauration de temps d’activité communs sans écran (55% et 61% pour les communes rurales, les catégories pauvres ainsi que ceux qui ont un enfant de 5-6 ans).
. Ne pas consulter son téléphone avec son enfant (48%).
. Eteindre la télévision pendant les repas (44%).
Viennent ensuite: désactiver les notifications (22%) et laisser le téléphone éteint à la maison (21%).

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Méthodologie:

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Emmanuel Charonnat


Ce qu’il faut retenir

. 65% des parents d’enfants âges de 0 à 6 ans estiment que l’usage des écrans impacte fortement le développement des enfants

. Les parents ont plus conscience des conséquences résultant de l’usage des écrans par les enfants (65%) que de leur propre usage (55%)

. Les troubles du comportement sont la conséquence la plus observée par les parents (51%), devant les troubles de l’attention (28%), de l’hyperactivité (27%) et un problème de sommeil (25%)

. 63% de parents encadrent l’accès aux outils numériques à des moments bien définis de la journée et pour un délai limité, et 19% l’autorisent uniquement si c’est indispensable

. Presque tous les parents se montrent prêts à modifier au moins un de leurs usages des écrans pour éviter l’exposition indirecte de leurs enfants (97%)


Lire aussi :

. Les réseaux sociaux mettent la pression aux parents de jeunes enfants [16] (décembre 2022)

Alimentation, santé, hygiène des enfants… les parents reçoivent de nombreux conseils, sollicités ou non [17] (décembre 2022)

. Les filles lisent plus pour leur plaisir que les garçons [18] (avril 2022)

. Quand ils ne vont pas bien, c’est d’abord sur les écrans que les ados se réfugient [19] (novembre 2021)

Les Français souhaitent plus de numérique à l’école [20] (octobre 2021)

Les Français expriment une dépendance consciente à l’égard du numérique [21] (juin 2021)

La participation des enfants au choix et à la préparation des repas se répand [22] (octobre 2020)

Les parents se sentent-ils à l’aise pour accompagner numériquement la scolarité de leur enfant? [23] (septembre 2020)

Equipements numériques des enfants : le reconditionné a-t-il la cote? [24] (août 2020)

Les services numériques d’apprentissage largement plébiscités par les parents [25] (juin 2020)

Les Français ont le sentiment de maîtriser leurs écrans alors qu’ils ne peuvent pas s’en passer [26] (novembre 2019)

Les enfants aiment-ils encore lire ? [27] (septembre 2019)

Quels sont les impacts perçus de l’exposition aux écrans? [28] (juillet 2019)

Connexions et dépendance, une exposition aux écrans qui s’intensifie [29]  (juin 2019)

Dix insights sur les ados et leur smartphone [30] (octobre 2018)

Les Français sont très favorables au numérique à l’école mais pas au mobile [31]  (septembre 2018)

Le numérique favorise-t-il les échanges entre parents et enfants? [27] (mai 2018)

. Quelles valeurs les parents veulent-ils transmettre à leurs enfants? [32] (mai 2018)

Regarder la TV est la première activité parent-enfant… [33] (janvier 2017)


Accès à l’étude Ifop [34]

En France, les trois quarts du temps de surf se font sur mobile

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital | Pas de commentaire
Chez les 15-24 ans, le pic de consommation internet est plus marqué, avec près d'un tiers des jeunes connectés en moyenne chaque minute entre 20h30 et 22h30
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Equipements de la maison : bilan 2022 et prévisions 2023

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing | Pas de commentaire
En 2022, les univers Informatique-Bureautique et Electronique Grand public affichent les reculs les plus marqués, tandis que le Gros Electroménager et les Télécoms sont proches de la stabilité
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Pour quel(s) avantage(s) les Français pourraient-ils changer de fournisseur d’accès à Internet?

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Marketing | Pas de commentaire
Les Français se disent globalement satisfaits de leur fournisseur d’accès à Internet mais un sur deux a rencontré au moins un problème avec son FAI au cours des 6 derniers mois
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Cas Effie 2022 : Grâce à ses preuves remarquables et ciblées, Back Market installe son marché

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Marketing | Pas de commentaire

Etude de cas Effie France 2022 : la campagne «New is old» – Back Market // Marcel avec Heroiks – Grand Prix, Prix Or catégories Biens durables et Pure Players

Après avoir remporté deux prix en 2020 – le prix spécial «Optimisation de la stratégie d’action et performance» et le bronze dans la catégorie «Responsabilité/ changement positif» avec le premier volet de la campagne “New is Old” [38], la plateforme de communication de Back Market fait cette fois le grand chelem aux Effie: Grand Prix; Prix Or dans les catégories «Biens durables» et «Pure players»; Mentions spéciales pour l’«Originalité du dispositif» et, de nouveau, pour l’«Optimisation de la stratégie d’action et performance».


Objectifs : Accroître la considération de la marque tout en élargissant la cible du reconditionné

Vianney Vaute, Chief Creative Officer et cofondateur de Back Market, rappelle le contexte au moment du lancement, en juin 2021, de la nouvelle campagne “The Remarkable RTBs” de la plateforme de marque “New is Old”: «Leader du reconditionné en France, une catégorie encore niche il y a quelques années, Back Market s’est donné pour mission de démocratiser une nouvelle manière d’acheter des produits électriques et électroniques. Notre combat de tous les jours est de lutter contre la surconsommation et l’obsolescence programmée régissant le monde de la tech en proposant une alternative plus responsable et plus durable que le neuf. Le challenge était ainsi de créer un nouveau réflexe pour tous les Français et dépasser le simple acte opportuniste (le reconditionné est moins cher que le neuf). Pour cela, Back Market devait trouver un moyen de les convaincre en mettant en avant sa proposition de valeur unique et les bienfaits du reconditionné face au neuf.»
L’objectif de la campagne était d’augmenter la notoriété et la considération de la marque pour inciter les Français à se tourner vers le reconditionné. « Le coeur de cible naturel de Back Market est celui des 18-34 ans, adeptes des bons plans, plus exposés aux marques digitales, plus à l’aise avec l’achat online, poursuit Vianney Vaute. Pour autant, pour normaliser le comportement d’achat “reconditionné”, nous devions séduire tous les acheteurs de high-tech, sans distinction d’âge. Nous nous sommes donc adressés pour la première fois en 2021 aux 35 ans et plus également. Et pour convaincre, il fallait trouver les bons arguments et s’assurer de les rendre suffisamment impactants ».

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Moyens : Adresser, remarquablement, la «bonne raison de croire» à la bonne personne

«Pour continuer à développer la catégorie du reconditionné en gardant une longueur d’avance, nous nous sommes intéressés précisément aux différents types d’acheteurs d’électronique, car il y a de nombreuses motivations à acheter du reconditionné et autant de freins, raconte Sébastien Jauffret, directeur associé de l’agence Marcel. Nous avons mené une étude quantitative pour segmenter les acheteurs selon leur rapport à la tech et identifier tous ces drivers et barrières à l’achat reconditionné. Face à ceux-ci, nous avons mis en perspective toutes les preuves de Back Market : les “RTBs” (Reasons to Believe) les plus pertinentes.»
A partir de cette étude adhoc auprès de 2000 intentionnistes smartphones, quatre profils ont été identifiés et la stratégie a consisté à construire un plan de communication et des contenus mettant en scène les RTBs les plus efficaces pour chacune des 4 cibles.

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[41]Des preuves communes aux différents segments et considérées comme prioritaires ont été sélectionnées pour traiter la considération en mass media, et des preuves spécifiques ont été définies pour chaque cible. Les créatifs et les média-planneurs ont été briefés sur la base d’une matrice croisant cibles, médias et messages de preuves. Au final, la campagne a mis en scène plus de 10 films TV, 80 formats digitaux, 25 affiches et 7 spots radios.
«Pour habiller cette matrice de messages, nous avons délivré tout un ensemble d’arguments parlant de manière très droite d’assurance, de batterie ou d’écologie, mais dans une forme propriétaire à Back Market : mi-punk, mi-pirate, mi-clown. Un ovni dans l’univers de la tech», souligne Thomas Cléret, Strategy Lead chez Marcel. «Nous avons saupoudré les messages de références populaires [telle que Julien Lepers sur TikTok] pour favoriser l’impact, la familiarité et faire en sorte que l’achat de reconditionné devienne mainstream ». Chaque film TV commençait par exposer une preuve de façon classique puis, en évoquant le risque de zapping ou d’inattention, s’interrompait après quelques secondes pour la présenter de façon remarquable.


Résultats : En travaillant sa notoriété et sa réputation, back market devient leader sur son marché

«Les objectifs que nous nous étions fixés ont complètement été atteints. D’abord, celui de faire connaître davantage la marque : la notoriété assistée a gagné 12 points en un an, pour atteindre désormais le seuil de 50% des Français qui connaissent Back Market. Au-delà de sa notoriété, nous avons amélioré sa considération, puisque l’indicateur de bonne réputation de la marque a gagné 15 points pour atteindre 86,5% chez les personnes qui la connaissent » se félicite Vianney Vaute. Mais le résultat le plus remarquable est probablement celui que met en avant Thomas Cléret: «Back Market est devenu en France le premier vendeur de smartphones en ligne, devant Amazon et Apple». En un an, il est passé de la troisième à la première place en gagnant 5,1 points de part de marché dans cet univers, grâce à une hausse des ventes de +50%. Thomas Cléret souligne également l’évolution de l’image de la catégorie du reconditionné : «dans les études d’opinion, il est intéressant d’observer que des items comme l’écologie ou comme l’idée que «je n’ai pas forcément besoin de neuf pour mes usages» progressent sensiblement au détriment du rapport qualité/prix qui reste bien entendu le premier driver».
«Le savant mélange de stratégie et créativité, saupoudré du grain de folie de notre marque, en a fait une campagne à part, mémorable et convaincante», conclut Vianney Vaute.

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Emmanuel Charonnat


Lire aussi :

. tous nos articles sur les Prix Effie [44] et sur les études de cas Effie [45]

. Back Market : il y a une vie après le neuf [46] (novembre 2022)

. Prix Effie France 2022 : Des communications simples, prouvées et durablement efficaces [47] (téléchargez le magazine Spécial Effie 2022)

. Achat de smartphones reconditionnés : les freins et les motivations [48] (avril 2022)

. Prix Effie France 2021 : Pas de crise pour l’efficacité! [49] (téléchargez le magazine Spécial Effie 2021)

La consommation d’un produit neuf est majoritairement associée à une question de statut ou de dignité [50] (novembre 2021)

Focus sur le parcours d’achat des smartphones [51] (septembre 2021)

Les Français et leur smartphone: je te garde ou je te recycle? [52] (juillet 2021)

Les Français prêts à freiner les développements numériques pour préserver l’environnement [53] (juin 2021)

. Effie 2020 : 3 campagnes primées (dont Back Market), 3 ressorts de l’efficacité [38] (décembre 2020)

Prix Effie France 2020 : contre-pied, électrochoc et renaissance [54] (téléchargez le magazine Spécial Effie 2020)

Le smartphone reconditionné, un achat qui se démocratise [55] (décembre 2020)

. Prix Effie France 2019 : peu d’efficacité sans courage [56] (téléchargez le magazine Spécial Effie 2019)

Près d’un Français sur quatre a déjà acheté un smartphone d’occasion [57] (mars 2019)

. Prix Effie France 2018 : quand l’efficacité récompense l’audace [58] (téléchargez le magazine Spécial Effie 2018)

Le smartphone, largement en tête des produits reconditionnés [59]  (mars 2018)