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Données personnelles: les Français sont conscients mais ne s’engagent pas assez dans leur protection

Près de 9 internautes sur 10 souhaiteraient mieux comprendre et mettre en place des solutions pour protéger leurs données personnelles sur Internet
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Parmi les organisations de plus de 50 salariés, une sur cinq est «data centric»

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing | Pas de commentaire
L’utilisation des données est un axe de développement important dans la plupart des organisations françaises (privées et publiques) et une grande partie en fait même une priorité
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Data : pourquoi la protection de la vie privée des consommateurs est cruciale pour les partenariats data à long terme entre l’UE et les USA

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,International,Marketing,Public,Veille Digital,Veille Marketing | Pas de commentaire

Une tribune de Husna Grimes, VP of Global Privacy chez Permutive
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard

Récemment publié par la Maison Blanche, le très attendu décret pour la mise en œuvre du cadre sur la protection des données entre l’Union Européenne et les Etats-Unis semble à première vue être un véritable pas en avant. Mais en réalité, ce n’est que le début d’un très long processus. Alors que les flux de données constituent une grande partie de la relation économique entre les États-Unis et l’Union européenne, qui s’élève à 7 100 milliards de dollars, il est peu probable que ce cadre échappe aux recours des tribunaux de l’UE. Son avenir reste donc incertain.

Par le passé, les disparités entre le droit américain et le droit européen ont engendré une grande confusion, un accès limité aux fournisseurs de services et des recours juridiques plus réguliers, ce qui a entraîné des coûts plus élevés pour les entreprises concernées. Ce décret a été présenté comme une solution potentielle pour mettre fin à ces problèmes, mais nous assistons déjà à des recours avant même que la Commission européenne n’ait rendu sa décision d’adéquation.

À quoi faut-il donc nous attendre dans les mois, voire les années à venir?

[4]Les prochaines étapes

À ce stade, il est probable que la Commission européenne évalue ce cadre, ainsi que les règlements émis par le Procureur Général, et propose un projet de décision d’adéquation. Dans le cadre du processus d’adoption de ce projet, la Commission européenne obtiendra également un avis (non contraignant) du Comité Européen de la Protection des Données (EDPB) et l’approbation des États membres de l’UE. Ce n’est qu’après cela qu’elle examinera s’il convient d’adopter la décision finale d’adéquation. Il faudra sans doute attendre mars 2023 au plus tôt pour que cette décision soit mise en œuvre.

Malgré tout, le cadre de protection des données entre l’UE et les États-Unis peut encore être contesté devant les tribunaux après l’adoption de la décision d’adéquation. Des débats sont notamment en cours dans la communauté autour de la protection des données pour savoir si le décret offre ou non un recours efficace aux personnes concernées, ou s’il s’agit d’un système suffisant, étant donné qu’il n’a pas force de loi et qu’il pourrait être révoqué par un futur président. C’est ce que soutiennent des groupes comme noyb.eu, une organisation à but non lucratif pour les droits numériques, qui déclare publiquement sur son site web que ce décret a peu de chances de convenir au droit européen.

Désormais, les autorités chargées de la protection des données (APD) s’en mêlent même également, l’APD du Land allemand de Baden-Wuerttemberg s’étant demandé fin octobre si les protections supplémentaires prévues par le décret étaient suffisantes pour répondre aux normes spécifiées par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans l’arrêt Schrems II.

Par ailleurs, il sera également intéressant de voir si toute décision des tribunaux de l’UE invalidant l’arrangement serait suivie au Royaume-Uni. Les entreprises opérant au Royaume-Uni pourraient être confrontées à un autre ensemble de réglementations dans lesquelles elles devront opérer, mais on ne sait pas à quel point ses règles seront éloignées de celles du RGPD, suite aux récentes annonces du gouvernement. Si le Royaume-Uni et l’UE ne sont pas d’accord sur la décision d’adéquation des États-Unis, la situation n’en sera que plus compliquée. Tout cela s’ajouterait à la fameuse “paperasserie” dont le Royaume-Uni a l’intention de se débarrasser.

Ce qui est clair, c’est que les entreprises ont besoin de plus de certitude quant à la manière dont elles peuvent transférer des données personnelles vers les États-Unis. Les régulateurs et les tribunaux de l’UE n’ont aucun intérêt à empêcher la libre circulation des données. Il y aura tôt ou tard une réponse capable de satisfaire la CJUE et qui ne soit pas uniquement considérée comme une solution temporaire.

Néanmoins, au centre de toute réglementation en matière de protection des données se trouve évidemment le consommateur. Quel que soit l’avenir de la protection des données au Royaume-Uni, dans l’Union européenne et aux États-Unis, c’est la protection de la vie privée des consommateurs qui devrait être la première préoccupation derrière toute décision.

Vie privée des consommateurs

Une récente étude [5] menée par Harris Poll pour le compte de Permutive, a révélé que 89% des consommateurs, tant au Royaume-Uni qu’aux États-Unis, sont plus enclins à dépenser auprès d’une marque qui s’engage à protéger leurs données personnelles. Encore plus édifiant, 75% des consommateurs ne sont pas à l’aise avec l’idée d’acheter auprès d’une marque qui possède une éthique médiocre en matière de données. Ceci prouve qu’une nouvelle ère de la vie privée est en train d’émerger: une ère où les consommateurs œuvrent pour protéger la confidentialité de leurs données et poussent par conséquent les gouvernements et les marques à réagir.

Il est du devoir des personnalités politiques clés, présentes des deux côtés de l’Atlantique, de s’assurer qu’elles répondent aux nouvelles exigences en matière de confidentialité des données. Les consommateurs sont chaque jour plus conscients des moyens dont ils disposent pour se protéger, eux et leurs données, et les gouvernements doivent mettre en place les mécanismes les plus appropriés pour les guider.

Bien que l’équilibre soit difficile à trouver pour les gouvernements, ils doivent travailler ensemble pour refléter l’opinion des consommateurs et permettre aux annonceurs et aux éditeurs de donner la priorité à la protection de la vie privée, tout en veillant à ne pas empêcher la croissance des entreprises par des lois inutilement strictes en la matière.

Husna Grimes,
VP of Global Privacy chez Permutive

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. tous les Focus Techno en partenariat avec Ratecard [8]

. Drive-to-store : comment mesurer l’effet de vos investissements médias sur vos campagnes? [9] (novembre 2022)

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Portrait Nouveau Métier : Alice Richard, Data Activation Manager

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Marketing | Pas de commentaire

7 portraits, 7 nouveaux métiers marketing & communication qui cartonnent.
Portrait n°7 : Alice Richard, Global Data Activation Manager, Royal Canin

Ils sont sept, ils sont jeunes, ils sont frais, ils adorent leur job et ils ont d’autres passions. Nous les avons rencontrés. Xavier, Alexandra, Rudy, Solène, Laura, Arsène et Alice, exercent tous des métiers qui n’existaient pas il y a 20 ans, voire beaucoup moins. Ces métiers sont apparus avec les réseaux sociaux, la responsabilisation des marques et le développement des moyens et des techniques marketing : influence, brand content, data, programmatique.

Aujourd’hui, Alice Richard, 26 ans, Global Data Activation Manager, Royal Canin.


VOS RESPONSABILITÉS

En tant que Data Activation Manager, j’assure le lien entre les équipes métiers et les équipes techniques pour démocratiser et structurer l’usage de la donnée dans le cadre de la transformation digitale de Royal Canin. Je suis notamment en charge de définir les besoins pour le développement de la plateforme «Data» soutenant cette transformation. J’ai une seconde mission : définir la stratégie et l’organisation des activités Web Analytics, nous permettant d’analyser le comportement de nos utilisateurs sur nos sites internet et solutions digitales afin de les faire évoluer. Je supervise deux personnes internes, pilote une dizaine de consultants externes, et reporte au directeur Data de Royal Canin, lui-même rattaché au Chief Financial Officer.

VOTRE PARCOURS

Après un bac scientifique, j’ai fait Maths Sup/Spé pour intégrer les Arts et Métiers à Aix-en-Provence, où j’ai étudié tout un éventail de disciplines techniques. Déjà attirée par la Data, j’ai effectué en fin de 2ème année un stage en tant que Data Analyst dans une startup parisienne. En dernière année, j’ai étudié 6 mois à Polytechnique Milan en spécialité management. Grâce à ma première expérience en Data, j’ai été recrutée par Royal Canin en 2019 pour rejoindre les équipes Data de sa «Digital Factory», nouvellement créée. J’ai commencé par y faire mon stage de fin d’études, puis je suis devenue Data Engineer avant d’être promue, courant 2020, à mon poste actuel.

VOTRE MÉTIER AU QUOTIDIEN

Je travaille principalement avec les équipes projets : d’un côté les équipes, qui déterminent les besoins ou qui sont responsables d’une source de données, et de l’autre les développeurs de la plateforme (Data Engineer, Data Scientist, Data Analyst …). Je clarifie les besoins et m’assure que ce qui est fait est aligné avec nos standards de qualité, en termes de code, d’utilisation des technologies et de respect de la gouvernance des données. Je travaille aussi avec d’autres personnes de l’équipe Data pour améliorer nos process, ajuster notre gouvernance ou enrichir notre plateforme avec de nouveaux outils.

CE QUE VOUS PRÉFÉREZ DANS VOTRE JOB

Je me régale dans ce poste. Grâce à la diversité des personnes et des métiers avec lesquels je travaille : les équipes digitales, la R&D qui réalise des algorithmes de recommandation, la Finance qui travaille sur les données de l’ERP, les équipes VCO (Value Chain Operation) pour affiner les prédictions de vente…Toutes ces personnes font des métiers très différents mais toutes travaillent dans un même but : améliorer la vie des chats et des chiens et je trouve cela passionnant.

LE PLUS DIFFICILE

La priorisation, car nous avons beaucoup de projets Data chez Royal Canin. Je m’appuie toujours sur notre stratégie d’entreprise pour garder le cap.

LES COMPÉTENCES IDÉALES POUR CE POSTE

La curiosité, la pédagogie, la patience. Et l’attention aux détails, primordiale pour que l’analyse de la donnée aide à mieux cerner son environnement et crée de la valeur pour la prise de décision.

À PART VOTRE BOULOT, QU’EST-CE QUI VOUS CAPTIVE DANS LA VIE ?

Faire des activités en extérieur. Tout m’intéresse : kayak, escalade, randonnée… Je vis à Nîmes et je profite du monde autour de moi à chaque occasion, avec la nature et avec mes chevaux. Vive la déconnexion!

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Emmanuel Charonnat


Lire aussi :

. Le magazine CB Expert sur les Nouveaux Métiers du Marketing et de la Com’ en accès libre [24] (septembre 2022)

. Interview de Francesca Sacchi, DRH Dentsu : «Un nouveau style de leadership» [25] (septembre 2022)

. Interview de Louise Mertzeisen, DRH GroupM : «Les agences médias sont toujours de bonnes écoles de formation» [26] (septembre 2022)

. Innovations RH et Nouveaux Métiers : Le precision marketing à la portée de tous, par OMG France [27] (septembre 2022)

. Innovations RH et Nouveaux Métiers : «La meilleure formation de ma vie!» par FranceTV Publicité [28] (septembre 2022)

. Innovations RH et Nouveaux Métiers : Le mercato de l’été, par Ratecard [29] (septembre 2022)

. Portrait Nouveau Métier : Alexandra Pimenta, Chargée de Mission RSE [30] (septembre 2022)

. Portrait Nouveau Métier : Xavier Dupuys, Community Manager et Content Strategist [31] (septembre 2022)

Enquête CB Expert : Recherche Trader Media désespérément…

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Marketing | Pas de commentaire

«Il y a 3 ans, le turn-over dans le trading media se situait autour de 36 mois. il est maintenant plus proche de 24, voire 18 mois». Ce constat que nous confie Kaoutar Benazzi, Chief Programmatic Officer de Havas Media Group, est largement partagé.

Aux dernières Rencontres de Ratecard, qui mettent en relation les adtechs/martechs avec les agences, annonceurs et éditeurs, tous les spécialistes du programmatique le reconnaissaient : il y a une pénurie des talents en ce moment, accentuée par les deux premières années de la pandémie mais aussi par la croissance continue de ce mode d’achat publicitaire.

[32]
En 2021, sur Internet, les achats programmatiques (inventaires vendus via une mise en relation automatisée entre acheteurs et vendeurs) ont bondi de +38% pour la publicité display, et jusqu’à +55% pour les formats vidéo, selon l’Observatoire e-pub du SRI. Désormais, la part des achats programmatiques représente 64% du display, hors réseaux [33]sociaux. Si on intègre ces derniers, où les achats sont 100% automatisés, la part du programmatique grimpe à 81%.
«Le métier du programmatique est de plus en plus technique et c’est une grammaire qui est en train de se déverser sur l’ensemble des médias (audio, TV, affichage digital). Pour accompagner cette croissance, nous avons besoin de plus de talents» explique Kaoutar Benazzi. «Nous avons aussi du mal à recruter parce que beaucoup de traders privilégient leur bien-être, préfèrent travailler en free-lance, sous forme de mission, organiser leur temps de travail en s’accordant des temps de pause. C’est un métier complexe et un peu éreintant. Il y a une densité et une charge de travail importantes, un volume d’informations à absorber. Ces freelances peuvent répondre à des besoins ponctuels au sein de nos agences, quand on a une surcharge d’activité de manière saisonnière».

«Trader Media», quésaco ?

Tout d’abord, le terme de «trader media» est-il pertinent ? «Tout à fait, nous répond Fabrice Daune, Head of Media Trading chez Gamned!, société pionnière de la publicité programmatique, créée en 2009. Notre métier, c’est du trading pur avec des enchères sans cesse fluctuantes. Face à nous, des concurrents veulent acheter les mêmes inventaires que nous, et nous devons décider jusqu’où enchérir pour atteindre les performances attendues par nos clients. Chaque jour, nous prenons des millions de décisions. Les outils nous aident à automatiser les transactions mais il y a des prises de décision que seules un humain aujourd’hui est capable de faire». Le trader media doit connaître et comprendre parfaitement l’écosystème techno et média dans lequel il agit. Il doit cerner et utiliser au mieux les atouts des offres publicitaires, des data disponibles sur le marché et des plateformes sur lesquels il opère (DSP du côté de la demande, SSP du côté de l’offre). C’est pour un client annonceur qu’il achète des opportunités de contact publicitaire, et il doit pour cela bien maîtriser et monitorer les KPIs (Key Performance Indicators) que le client attend : visibilité pour développer la notoriété, gestion de trafic sur son site, conversion des prospects…
Là où ça se complique, c’est la diversité des modes d’achat programmatique. Il faut s’accrocher pour les comprendre et suivre leur évolution. Ce qui est vrai le lundi peut être faux le vendredi. Citons le «header bidding», l’«open auction» ou [34]encore les «Deals ID» et ses déclinaisons: Private Auction, Preferred Deal, Guaranteed Deal. Pour comprendre un peu ce qui se cache derrière tous ces anglicismes, je vous renvoie au site de l’IAB France (www.iabfrance. com). «Le bon trader, c’est celui qui va trouver les inventaires de qualité au moindre prix en fonction des KPIs recherchés» résume Philippe Framezelle, directeur régie chez Adverline (Groupe La Poste) et rapporteur de la commission programmatique de l’IAB. «Il sait saisir les bonnes opportunités selon les types de deals. Avec son expérience, il connait et favorise les inventaires qui ont la meilleure visibilité, ceux qui cliquent ou transforment le mieux. Et il a l’expertise des coûts pratiqués selon les secteurs annonceurs (CPM ou coût pour mille)».

Quelles compétences pour le job ?

«Nous sommes de plus en plus exigeants sur les profils que nous recrutons, car le métier s’est nettement sophistiqué», explique la CPO de Havas Media Group. «Nous demandons une première expérience dans le milieu digital (agence, régie, annonceur…) et la volonté d’aller sur un métier opérationnel». Dans un recrutement, Kaoutar Benazzi s’attèle à «chercher une personnalité, un potentiel, quelqu’un d’agile, qui peut à la fois comprendre les contraintes [35]opérationnelles et prendre de la hauteur sur les sujets, analyser l’écosystème dans lequel il est et réussir à se forger des parti-pris ». En termes de formation, le niveau Bac+4/+5 est incontournable et elle a une préférence pour les grandes écoles de communication et de marketing digital. Chez Ratecard, Bertrand Pichot dirige Adnovia une structure qui, entre autres, délègue des consultants chez ses clients pour des missions opérationnelles et longues (trading média, expertise programmatique…). «Je recrute plutôt des juniors que nous formons. Tout le monde se bat pour avoir les seniors, c’est hyper-concurrentiel, explique-t-il. Je cherche des gens très rigoureux, qui aiment la technique et qui ont déjà occupé un poste technique (création de sites, de newsletter…). Je sais ainsi qu’ils aimeront le métier et qu’ils seront synthétiques».
Chez Gamned!, Fabrice Daune met l’accent sur les qualités humaines et le partage: «Je cherche des personnes avec lesquelles j’ai envie de discuter toute la journée, qui ont envie de s’inscrire dans la durée, curieuses, qui ont soif d’apprendre, de transmettre, de travailler en équipe. Le groupe est plus important que l’individu.» Ce qui ne l’empêche pas de rechercher aussi quelqu’un qui a «l’esprit de compétition parce que le marché est assez difficile, mondial, qu’il faut toujours être à la pointe, et aussi l’esprit d’entreprendre pour apporter des idées que nous testons ensuite. Et bien sûr, il doit être plutôt à l’aise avec les chiffres.» Le directeur de Gamned!, qui a un partenariat avec Pôle Emploi pour recruter des personnes en reconversion professionnelle, ajoute: «Quand quelqu’un a envie d’apprendre, quel que soit son parcours, il apprendra. Il faut être humble aussi. Car le métier évolue en grande vitesse: il faut toujours remettre en question ce qu’on a appris. Je ne cherche pas des compétences spécifiques, mais plutôt un architecte. Le trader doit assimiler un maximum de connaissances pour pouvoir construire une campagne de la meilleure façon possible».

Une formation sur le tas et en couveuse

D’après Philippe Framezelle, il y aurait actuellement un peu moins de 400 traders media sur le marché français. Pour l’instant. Il apparait donc difficile d’imaginer de créer une formation spécifique pour ce métier en perpétuelle évolution. « Même s’il y a un tronc commun sur les connaissances digitales, c’est un métier que l’on apprend sur le tas, avec des formations qui peuvent à la fois être données par les équipes internes et par différents intervenants et partenaires technologiques» explique Kaoutar Benazzi, chez Havas. Même son de cloche chez Gamned! où l’on forme en interne les futurs traders: «La règle que nous nous fixons est que le trader que nous avons recruté en janvier sera opérationnel au bout d’un an. Nous avons actuellement sept traders en formation. Le nouvel arrivant fait deux mois de théorie pure, puis commence à toucher à un ou deux DSP. Il monte ensuite en charge sur des problématiques très simples. Il assiste d’abord un autre trader et est supervisé sur tout ce qu’il fait. L’année suivante, il arrivera à maturité et aura des comptes intéressants, multi-pays.» Gamned! a également créé en 2018 des modules de formation pour ces clients et partenaires à travers la «Programmatic Academy by Gamned!», grâce à laquelle plus de 400 personnes ont été formées aux enjeux du programmatique et au pilotage des campagnes. Chez Adnovia, Bertrand Pichot estime aussi à un an le temps de formation d’un junior: «Une année intensive, c’est le minimum avant qu’il puisse être envoyé en autonomie totale chez un client. Ce n’est pas très compliqué, mais il y a plein de cas particuliers. Il doit tous les avoir vus avant d’être autonome».

Talents, profils ou personnalités, la rétention est l’enjeu n°1

Plusieurs mois pour recruter, 12 à 18 mois pour former un junior en trader, qui devient rapidement senior et convoité… Tout l’enjeu est de le garder en poste le plus longtemps possible pour rentabiliser son investissement, ne pas alimenter la concurrence et ne pas avoir à recommencer trop vite ce processus de recrutement et de formation. Havas mise sur sa marque employeur et ses points de différenciation avec les concurrents pour recruter et retenir ses talents en CDI. «Les valeurs que l’on divulgue au sein de nos structures, le parcours d’intégration, notre stratégie vis-à-vis des profils alternants que l’on prend le temps de former pour les inscrire ensuite dans une réalité de carrière» sont autant d’éléments que met en avant Kaoutar Benazzi. «Nous intégrons les profils dans des projets, des initiatives. Nous leur donnons des sujets transverses à piloter pour leur permettre d’organiser leur évolution au sein du groupe Havas.» [36]Fabrice Daune met lui en avant la qualité de l’expertise que ses équipes apportent aux nouveaux arrivants: «Si nous arrivons à bien les former, à développer leur intérêt pour ce métier, à assoiffer leurs curiosités, on remplit déjà une partie du contrat car ce sont des personnes qui ne s’ennuieront pas. Ensuite, nous avons un plan de carrière pour chacun. Quand ils arrivent, ils ont tout à apprendre. Demain ils seront la pierre angulaire du trading. Et ce sont eux qui formeront les nouveaux. Nous avons un vrai système de transmission.» L’expert de Gamned ! souligne la bonne ambiance dans ses équipes, qui permet de se parler librement et franchement, ainsi que les conditions salariales et de vie dans la société. Résultat, sur une base de 27 traders, il estime que le turn-over annuel tourne autour de 5%.

Si vous recherchez désespérément un métier passionnant (et plutôt bien payé) dans la publicité, que vous êtes curieux(euse), courageux(euse) et que vous n’avez pas peur des chiffres, ce job est pour vous !

 

Emmanuel Charonnat


Lire aussi :

Nouveaux Métiers : pour être créatifs, soyez curieux! [37] (septembre 2022)

Le magazine CB Expert sur les Nouveaux Métiers du Marketing et de la Com’ en accès libre [24] (septembre 2022)

Interview de Francesca Sacchi, DRH Dentsu : «Un nouveau style de leadership» [25] (septembre 2022)

Interview de Louise Mertzeisen, DRH GroupM : «Les agences médias sont toujours de bonnes écoles de formation» [26] (septembre 2022)

. La métamorphose des régies pub, avec Corinne Mrejen (Les Echos-Le Parisien) [38]  (septembre 2022)

Innovations RH et Nouveaux Métiers : Le precision marketing à la portée de tous, par OMG France [27] (septembre 2022)

Innovations RH et Nouveaux Métiers : «La meilleure formation de ma vie!» par FranceTV Publicité [28] (septembre 2022)

Innovations RH et Nouveaux Métiers : Le mercato de l’été, par Ratecard [29] (septembre 2022)

Portrait Nouveau Métier : Alexandra Pimenta, Chargée de Mission RSE [30] (septembre 2022)

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Moins d’un Français sur deux est préoccupé par la confidentialité de ses données en ligne

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,International,Veille Digital | Pas de commentaire
Dans le monde, le niveau d’inquiétude concernant le partage d’informations personnelles en ligne semble aller de pair avec une conscience accrue de ce qu’il advient de nos données une fois qu’elles sont partagées
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Face aux risques liés à la cybersécurité, comment rassurer les Français?

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital | Pas de commentaire
Le piratage des données bancaires sur Internet est le risque le plus anxiogène, devant l’usurpation d’identité. Les réseaux sociaux sont les acteurs qui inspirent le moins confiance.
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Les salariés des grandes entreprises sont bien conscients des avantages de la data

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Marketing | Pas de commentaire

Réduire les risques d’erreurs et le temps passé sur des tâches fastidieuses, et augmenter le temps passé sur les tâches à forte valeur ajoutée sont les premiers bénéfices perçus du développement de l’utilisation de la data

Entre décembre 2021 et janvier 2022, Ipsos a réalisé, pour le Boston Consulting Group (BCG) et Netexplo, une étude sur les salariés français (ETI et grandes entreprises) et la Data.
A noter: 45% des salariés interrogés sont des cadres.

Selon cette enquête, 57% des salariés déclarent connaître assez précisément le terme «intelligence artificielle», 54% celui d’«algorithme» et 21% celui de «machine learning». Si la réalité de termes plus techniques comme «data lake» (11%) ou «data gouvernance» (15%) reste moins saisissable, ces résultats sont un signe net de progrès, observe Ipsos.

[41]

 

Les salariés sont très majoritairement conscients de l’urgence pour leur entreprise de se transformer pour tirer partie des opportunités offertes par les données: 68% au total, 75% dans les grandes entreprises.

[42]

La majorité des salariés interrogés estime que, là où ils travaillent, le développement de l’utilisation de la data aura des conséquences positives sur la performance économique (79%) et l’organisation du travail (67%), mais également sur leur bien-être au travail (62%) et leur évolution professionnelle (59%).

[43]

 

Réduire le temps passé sur des tâches fastidieuses (72%), réduire les risques d’erreurs (67%) et augmenter le temps passé sur les tâches à forte valeur ajoutée (64%) sont les premiers bénéfices perçus du développement de l’utilisation de la data, notamment par les salariés des grandes entreprises.

[44]

 

Méthodologie:
Enquête réalisée par Ipsos entre le 14 décembre 2021 et le 06 janvier 2022 auprès de 200 dirigeants d’ETI et 1002 salariés de grands groupes et d’ETI.
. Parmi les salariés,
55% sont des salariés d’ETI (de 200 à 5000 salariés) et 45% des salariés de grandes entreprises (plus de 5000 salariés).
. 45% des salariés interrogés sont cadres.
. Les résultats présentés dans cet article concernent les salariés.

 

Emmanuel Charonnat


Ce qu’il faut retenir

. 57% des salariés déclarent connaître assez précisément le terme «intelligence artificielle», 54% celui d’«algorithme» et 21% celui de «machine learning»

. 68% des salariés sont conscients de l’urgence pour leur entreprise de se transformer pour tirer partie des opportunités offertes par les données

. Les salariés interrogés estiment que le développement de la data aura des conséquences positives sur la performance économique (79%) et l’organisation du travail (67%), mais aussi sur leur bien-être au travail (62%) et leur évolution professionnelle (59%)

. Réduire le temps passé sur des tâches fastidieuses (72%), réduire les risques d’erreurs (67%) et augmenter le temps passé sur les tâches à forte valeur ajoutée (64%) sont les premiers bénéfices perçus du développement de l’utilisation de la data


Lire aussi :

. IA au travail : les craintes des salariés diminuent un peu [45] (novembre 2021)

Les liens entre les Français et la technologie sortent renforcés de la crise sanitaire [46] (juillet 2021)

. L’utilisation des données personnelles et des technologies vidéo dans les villes [47] (mai 2021)

Les Français pensent-ils avoir les moyens de lutter contre «l’enfermement par les algorithmes»? [48] (mai 2021)

Les Français sont les plus opposés au monde au partage de leurs données médicales avec leur employeur ou des entreprises [49] (mai 2021)

L’accélération des usages a fait progressé la confiance dans le numérique [50] (février 2021)

L’Intelligence Artificielle gagne en confiance mais les Français se sentent mal informés [51] (janvier 2021))

Intelligence artificielle au travail : menace ou opportunité? [52] (novembre 2020)

Les 2/3 des internautes n’ont pas le sentiment d’avoir la maîtrise de leurs données personnelles [53] (avril 2019)

A quoi les jeunes associent-ils l’IA dans le monde du travail ? [54] (mars 2019)

La perception des capacités de l’intelligence artificielle vs l’intelligence humaine [55] (décembre 2018)

La collecte des données personnelles reste une menace pour le respect de la vie privée et les libertés [56] (décembre 2018)

Face à l’intelligence artificielle, les actifs français sont les plus inquiets [57] (juin 2018)

IA : les dirigeants d’entreprise y croient moins que leurs cadres [58]  (avril 2018)

Quels types de collectes des données inquiètent le plus les Français ? [59]  (mars 2018)


Accès à l’étude Ipsos [60]

Huit façons de tirer le meilleur parti de sa Customer Data Platform

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing,Public | Pas de commentaire

Une tribune de Projjol Banerjea, Founder & Chief Product Officer de Zeotap
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Aujourd’hui, la plupart des marketeurs s’accordent à dire qu’une CDP est indispensable pour leur entreprise. Néanmoins, la confusion autour des possibilités qu’offre une CDP persiste : une étude récente montre que seuls 51% des responsables marketing « saisissent parfaitement la différence » entre une DMP et une CDP. Or, plus les marketeurs sont incertains sur les fonctions d’une CDP, moins ils sont susceptibles d’obtenir des résultats significatifs en l’utilisant.

Ainsi, au lieu de se concentrer sur des définitions techniques ou une liste de fonctionnalités, explorons certains problèmes courants qu’une CDP aide les responsables marketing à résoudre.

1. Créer une vue unique du client tout en réduisant le cloisonnement des données

De nombreuses entreprises souffrent d’une utilisation et d’une organisation inefficaces des données clients. Le marketing ayant évolué pour inclure davantage de points de contact, le risque que les données passent à travers les mailles du filet ou restent bloquées dans un silo a augmenté. Il est donc plus difficile pour les marketeurs de compiler une vue unique du client ou un « golden record » qui tient compte de chaque interaction d’une personne avec une marque. Par conséquent, il est également plus difficile de fournir une expérience marketing personnalisée.

Une CDP est un système d’enregistrement à destination des marketeurs permettant d’unifier les données clients provenant de multiples sources pour obtenir une compréhension complète des comportements, des besoins et des préférences de leurs clients. Il s’agit de l’objectif fondamental d’une CDP, qui constitue le point de départ d’une personnalisation efficace du marketing, de la vente et des services.

2. Gérer efficacement et à grande échelle le consentement des utilisateurs

Travailler avec des données clients est un sujet sensible. Non seulement vous devez vous assurer d’obtenir le consentement de l’utilisateur avant toute collecte, mais les pays du monde entier adoptent également des réglementations strictes en matière de confidentialité pour protéger la vie privée des utilisateurs. Par ailleurs, la plupart des entreprises sont quant à elles mal équipées pour assurer la gestion du consentement à une échelle suffisamment large à travers l’ensemble de leur organisation.

La bonne CDP (et ce ne sont pas toutes les CDP qui le font) devrait permettre aux responsables marketing – et à toute personne utilisant des données clients – d’avoir une confiance totale dans le fait que leur utilisation des données est en conformité avec toutes les réglementations existantes, et qu’elle a été soumise au consentement explicite de l’utilisateur. Les marketeurs en particulier, devraient garder un œil sur les CDP conçues suivant les normes de conformité européennes, même s’ils ne sont pas eux-mêmes basés en Europe (vos clients pourraient l’être). Idéalement, les responsables marketing devraient être en mesure de maîtriser et d’orchestrer les choix de consentement de l’utilisateur tout au long du parcours client.

3. Personnalisation multicanale

On ne peut offrir aux utilisateurs des expériences personnalisées à travers tous les points de contact sans avoir une vue unifiée du client. La personnalisation multicanale est donc impossible sans CDP. La compilation de toutes les données clients en un seul endroit permet de segmenter son public de façon plus stratégique, ainsi que d’identifier la meilleure option pour cibler un individu à travers n’importe quel canal.

Dans ce cas, une CDP offre aux marketeurs un insight incomparable du parcours du client et leur permet d’activer ces données en temps réel sur différents canaux, facilitant ainsi la création d’une expérience hyper-personnalisée pour l’utilisateur qui se sent plus proche de la marque.

4. Une modélisation plus précise des données

Le marketing étant de plus en plus data-driven, la capacité à utiliser ces données pour créer des insights intelligents est devenue inestimable mais ceci est plus facile à dire qu’à faire. Pour la plupart des organisations, cela implique de disposer d’une équipe de Data Science pour créer des modèles et les appliquer à des datasets qui peuvent être incomplets (d’où l’importance de la vue unique du client).

Une CDP qui s’appuie sur le machine learning peut apporter des solutions, en permettant aux marketeurs d’appliquer facilement des algorithmes à leurs données afin de prédire avec plus de précision des indicateurs clés tels que la propension au désabonnement ou la valeur de l’upsell.

5. Améliorer la fidélisation client

Quelle que soit la qualité de votre stratégie d’acquisition, si vous ne parvenez pas à fidéliser vos clients, vos chances de survivre sont minces. Avec une CDP, les marketeurs peuvent étudier les schémas comportementaux des clients actuels et passés pour identifier les personnes qui risquent de s’en aller, et réagir immédiatement avec des messages et des offres qui les fidélisent.

De plus, un bon marketing est proactif, plutôt que réactif. Très peu de clients annoncent leur départ en amont, c’est donc aux marketeurs de tirer parti d’outils tels que le machine learning pour détecter les signes d’attrition et d’insatisfaction générale, avant qu’il ne soit trop tard.

6. Améliorer le retour sur investissement des campagnes d’acquisition client

L’acquisition client est toujours délicate, en particulier pour les entreprises qui cherchent à approcher de nouveaux publics. Les responsables marketing peuvent utiliser une CDP pour créer et activer des segments d’audience plus précis afin de maximiser le retour sur les campagnes d’acquisition payantes. En parallèle, ils peuvent également identifier les audiences qu’ils feraient mieux d’éviter (comme les clients préexistants), réduisant ainsi le risque d’erreurs coûteuses. 

7. Augmenter la lifetime value

Un bon marketing dépend souvent d’une question de timing : touchez un client au bon moment de son parcours et vous obtiendrez de bonnes chances de réussite. C’est particulièrement le cas lorsque l’on cherche à faire de l’upsell ou du cross-sell auprès de ses clients. Si vous le faites trop souvent, vous risquez de les rebuter complètement, mais si vous le faîtes trop peu, vous finirez par manquer des occasions d’augmenter vos revenus.

Outre le fait d’atteindre un client au bon moment et au bon endroit, les marketeurs doivent également s’assurer que le message est correct. Grâce à la vue unique du client fournie par une CDP, les marketeurs sont en mesure d’activer des campagnes d’upselling qui délivrent un message personnalisé aux clients existants au moment où ils seront le plus réceptifs, augmentant ainsi leur LTV (lifetime value) globale.

8. Maintenir l’adressabilité dans un monde post-cookie

Sans cookie tiers, les marketeurs auront des difficultés à proposer des publicités ciblées aux consommateurs à grande échelle, avec des effets néfastes sur le retour sur investissement. Mais disposer d’une CDP couplée à des identifiants universels intégrés permettra aux marketeurs de continuer à opérer avec un haut niveau de précision dans l’espace programmatique.

Ce ne sont là que quelques-unes des façons dont une CDP peut aider votre entreprise à atteindre l’excellence marketing. Alors que les parcours client deviennent de plus en plus complexes et que les lois sur la confidentialité des données rendent plus difficile le maintien de la conformité des données, disposer d’une CDP permet aux spécialistes du marketing de se concentrer sur le déploiement d’expériences bien pensées et personnalisées.

 

Projjol Banerjea, Founder & Chief Product Officer de Zeotap

 


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[7]


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. Le drive-to-store : solution magique pour les retailers? [67] (novembre 2020)

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Cookie-less : le ciblage sémantique, l’alternative viable au ciblage cookie-based [70] (octobre 2020)

Retail & e-commerce spécial Black Friday: comment émerger pendant les temps forts?

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing,Public | Pas de commentaire

Un sujet débattu lors du dernier Topic of the Month, le webinaire thématique mensuel de Ratecard.
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Comment une marque peut-elle gagner la bataille du Black Friday alors que les consommateurs ne savent plus où donner de la tête? Un sujet débattu lors du dernier Topic of the Month, le webinaire thématique mensuel de Ratecard. Voici un aperçu des interventions (replay disponible ici [71]).


Capter l’attention pour convertir ses prospects en clients

[72]«Pour émerger durant les temps forts où la concurrence est accrue, utiliser un discours one-to-one adapté est la clé: réaliser du profiling, consolider la donnée qu’elle soit démographique, transactionnelle ou qu’elle cible un moment de vie du consommateur. Il est essentiel de travailler la personnalisation au maximum et d’identifier des signaux d’intention d’achat. C’est l’occasion de profiter de ce temps de communication pour rester en phase avec les valeurs de la marque et transformer ses visiteurs en abonnés. L’objectif: être en mesure de les retoucher plus tard pour cette fois en faire de véritables clients.»
Aurore Goxe, Co-founder – Adrenalead

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Plus qu’une bataille d’attention, une bataille de données

[74]«Même si la bataille du Black Friday se joue sur l’augmentation du chiffre d’affaires et des ventes, elle se joue surtout autour de la collecte des données des 12 mois précédents et non le jour J. Etre visible et attractif auprès de ses clients requiert de mieux communiquer et d’utiliser les bonnes données au bon moment, voire de les utiliser sur le bon support, combinées aux data du point de vente grâce au retail media. Par ailleurs, connaître et reconnaître ses clients est indispensable pour focaliser son budget d’acquisition (plus gros poste de dépenses en marketing) sur ses prospects plutôt que de le gaspiller auprès de ses clients actuels.»
Nicolas Guarino, Head of Sales & Customer Success – LiveRamp

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Associer data off et online pour une connaissance client augmentée

[76]«Carrefour peut aujourd’hui apporter aux marques qu’elle distribue de la donnée extrêmement fine, non plus uniquement grâce aux seules données des 14 millions d’encartés sur le marché français mais aussi grâce aux données e-commerce loguées permettant une connaissance omnichannel. Les possibilités de ciblage sont démultipliées (ciblage des consommateurs de marques ou des tendances de consommation), marketing personnalisé… Le plus important est de trouver le bon mécanisme pour événementialiser les temps forts (ex : Live shopping organisé sur les plateformes sociales) et de susciter les discussions au dîner.»
Thomas Rudelle, Growth Director & retail media evangelist – Carrefour

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[7]


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