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Ratecard Days #25 | RSE : Comment décarboner vos campagnes digitales?

Vendredi 15 décembre dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days autour de la publicité digitale et de la décarbonisation des campagnes.
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Vendredi 15 décembre dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days. Ce mois-ci les speakers sont intervenus pour échanger autour de la publicité digitale, et notamment de la décarbonisation des campagnes. Voici un aperçu des interventions (replay disponible ici [1]).


Les maillons impactants de la chaîne

[2]«Si l’on étudie la chaîne globale, de l’annonceur à la creative, on découvre un top 3 des maillons impactants dans le cadre de la publicité digitale. En effet, en première position se trouve l’audience qui compte pour 50% à 70% d’impact carbone dans une campagne ou un plan média en fonction du site ciblé (une audience achetée représente en outre 94 fois le poids d’une audience directe). En deuxième position, on retrouve la chaîne programmatique et ses appels entre SSP et DSP, initiés à partir du wrapper des éditeurs, qui représentent 40% de l’impact ; tandis que les 10% restants sont liés au poids de la page web. L’impact des creatives est quant à lui minime: de 1% (pour le display) à 15% maximum (pour la vidéo).»
Raphael Nataf, Managing Director de Bcovery

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Formats et créativité : des adaptations à réaliser

[4]«L’une des problématiques est que la publicité n’a pas fait sa mue digitale. Les formats publicitaires proviennent du offline puisque ce sont en effet les mêmes formats qui ont été appliqués sur le online alors qu’il s’agit d’un média très différent et consommé différemment. Résultat: la logique est incohérente avec des internautes mécontents d’être exposés aux messages publicitaires de la même manière que sur le offline. Il existe un vrai problème de créativité, et l’une des solutions serait d’inventer des formats plus adaptés au monde du digital. Ceci permettrait notamment de capter efficacement l’attention d’internautes fuyants et d’éviter ainsi le gaspillage publicitaire qui est considérable. Le format à la demande de ViewPay permet de régler ces problèmes en maximisant l’attention et en divisant par 10 (selon Impact+) les émissions carbones des campagnes.»
Marc Leprat, Co-founder & Président de Viewpay

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RSE, publicité et international

[6]«Beaucoup d’annonceurs internationaux (dont Coca et Spotify) commencent à déployer des stratégies RSE dans le média, ce qui est plutôt positif. Certains pays, tels que les Etats-Unis, sont plus focalisés sur le volet «diversité et inclusion» de la RSE. De son côté, la France est clairement en avance sur le sujet de la décarbonisation des campagnes et il existe aujourd’hui une véritable prise de conscience de tous les grands maillons de la chaîne pour chercher à faire mieux, qu’il s’agisse de la réduction des émissions carbone mais aussi de la rationalisation des infrastructures et des stacks, de l’efficacité média, de la réduction de coûts pour les plateformes intermédiaires comme les SSP et de la création de produits de monétisation incrémentale pour les éditeurs.»
Adrien Delambre – CRO & Co-Founder de Greenbids

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Lire aussi :

tous les Focus Techno en partenariat avec Ratecard [9]

. Ratecard Days #24 : DOOH et Drive-to-store [10] (octobre 2023)

. Ratecard Days #23 – «International : timing & scalability» [11] (septembre 2023)

. Data/ID : état des lieux à l’approche de la fin des cookies tiers [12] (mai 2023)

. Retail media : quel état des lieux? [13] (avril 2023)

. Vidéo et multiscreen advertising : quels nouveaux usages et domaines d’application? [14] (mars 2023)

. Topic of the Month : le Native ne connaît pas la crise [15] (février 2023)

. Topic of the Month : RSE & Marketing Digital [16] (décembre 2022)

Drive-to-store : comment mesurer l’effet de vos investissements médias sur vos campagnes? [17] (novembre 2022)

Topic of the Month : le marketing contextuel et la nouvelle donne du DOOH [18] (octobre 2022)

International : comment acquérir ou déployer la French Tech Touch? [19] (septembre 2022)

Ratecard Days #24 : DOOH et Drive-to-store

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,International,Marketing,Médias,Public,Veille Digital | Pas de commentaire

Vendredi 20 octobre dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days autour de la thématique «DOOH et drive-to-store».
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Vendredi 20 octobre dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days autour de la thématique «DOOH et drive-to-store». Voici un aperçu des interventions (replay disponible ici [20]).


Le DOOH poursuit sa lancée

[21]«La publicité extérieure se porte bien et connaît un bon dynamisme. Aujourd’hui, le DOOH représente 20% des investissements OOH globaux en France. Par ailleurs, la part d’activation DOOH en programmatique augmente de plus en plus. En tant que DSP spécialiste du DOOH, nous observons concrètement cet essor, avec une croissance des campagnes enregistrées au 1er semestre 2023 (769 campagnes vs 719 en 2022).»
Mélanie Marie, Head of Sales de Displayce


Nouveaux usages et objectifs

[22]«Le levier DOOH prend de plus en plus de place dans les stratégies média des annonceurs. En 2023, il y a une recrudescence des campagnes DOOH en programmatique et un intérêt grandissant pour ce levier chez les annonceurs qui souhaitent l’exploiter pour répondre à de nouveaux objectifs, au-delà de la notoriété. Depuis un peu plus d’un an, nous constatons en effet de nouveaux usages avec des campagnes d’affichage dédiées à la guérilla marketing par exemple. Ceci est dû à l’évolution de la technologie qui offre plus de possibilités.»
Antoine Rueche, Sales Manager FR & Benelux d’Adsquare

«Les campagnes sont aussi axées sur du local ou du multilocal, avec des prises de parole autour de concessions de grandes marques. On définit une zone de chalandise (10-15 km) autour des concessions sur le territoire français pour activer tous les écrans qui s’y trouvent. Qu’il s’agisse de campagnes en national, multilocal, de branding ou de drive-to-store, le DOOH reste le média du dernier mètre avant l’achat.»
Mélanie Marie, Head of Sales de Displayce
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Mobilité, DOOH et mesure

«La valeur ajoutée du DOOH se traduit en trois points: des ciblages aussi précis que possible avec l’achat de panneaux pertinents quant aux campagnes et cibles; l’optimisation en cours de campagne pour attribuer du budget aux panneaux qui performent le mieux; et pour finir, la mesure avec des données de mobilité qui permettent de maximiser l’impact des campagnes et de répondre à des objectifs particuliers. […] Nous nous nous concentrons surtout sur la mesure drive-to-store en analysant le nombre de personnes qui se sont rendues en point de vente suite à une exposition à la campagne.»
Antoine Rueche, Sales Manager FR & Benelux d’Adsquare
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Ratecard Days #23 – «International : timing & scalability»

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,International,Marketing,Médias,Public,Veille Digital | Pas de commentaire

Vendredi 15 septembre se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days autour de la thématique de l’internationalisation.
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Vendredi 15 septembre dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days autour de la thématique de l’internationalisation. Voici un aperçu des interventions (replay disponible ici [25]).


[26]La singularité de la French Tech : une forte expertise reconnue à travers le monde
«Beaucoup de centres de développement de startups ou de groupes américains sont basés à l’étranger (ex : Grenoble). La France a une certaine approche de la technologie. Dans l’hexagone, il y a d’excellentes écoles d’ingénieurs et de développeurs reconnues. De plus, la plupart des success stories de la technologie française proviennent de produits très technologiques.
En France, il y a une capacité à créer des solutions technologiques intéressantes car une grande partie de nos défis sont des défis européens. Or, l’Europe est assez moteur aussi bien sur des sujets technologiques qu’écologiques. L’Europe est aussi un melting pot culturel. On est donc tout de suite opérationnels pour créer des produits capables de s’adapter à différents marchés.»
André Baden Semper, Co-Founder & CEO de Nexx360

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La crise du covid : un accélérateur de l’internationalisation
[28]«En 2020, Smile Wanted était encore au tout début de son développement à l’international. Le contexte du covid a été un accélérateur pour nous développer dans de nouveaux pays, devenus stratégiques. Durant cette période particulière, les acteurs du digital étaient davantage à l’écoute et disponibles à travers les visios, ce qui a été une vraie opportunité.
Nous avons adopté une stratégie de test & learn et testé plusieurs pays en simultané afin de découvrir les opportunités par pays et concentrer nos efforts sur celles qui se sont converties en business. Aujourd’hui, Smile Wanted travaille avec des éditeurs basés à New York et des agences à Paris et Londres grâce à un business model global qui peut être piloté depuis notre antenne parisienne.»
Bruno Michel, COO de Smile Wanted

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[30]De l’expérience naît l’efficacité
«Impact.com est une start-up en France dans un grand groupe global.
Encore peu connus sur le marché français, nous sommes intégrés globalement dans une fonction où nous avons beaucoup de supports dans différents pays avec un engineering en Afrique du Sud à Capetown, et un développement produit à New York. Le bureau France n’a donc pas à s’en soucier en local. Nous avons des bureaux aux US depuis 15 ans, en Europe et en APAC depuis 6 ans, en Allemagne et dans les Nordics depuis 4 ans, et sommes implantés en France et en Italie depuis 2 ans. Le bureau France est donc le dernier arrivant qui grâce à des produits éprouvés depuis 15 ans et des propositions de valeur qui fonctionnent, bénéficie d’une expertise développée au fil des années qui nous permet une rapidité d’exécution.»
Antoine Desbuquois, Country Manager France et Benelux d’Impact.com

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[8]


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Data/ID : état des lieux à l’approche de la fin des cookies tiers

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing,Médias,Public | Pas de commentaire

Vendredi 26 mai se tenait le webinar Topic of The Month, lors des Ratecard Days, autour des données et des solutions d’identification alternatives aux cookies tiers.
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Vendredi 26 mai dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days #21. Ce mois-ci, les intervenants ont échangé autour des données et des solutions d’identification alternatives aux cookies tiers, à l’approche de la fin des cookies tiers reportée en 2024. Voici un aperçu des interventions.


[32]«Les cookies ont déjà disparu pour une bonne partie de l’audience: Firefox et Safari les bloquent, les taux de consentement continuent de se développer et certaines entreprises sont sanctionnées pour non-respect du RGPD. Pour le moment, l’écosystème qui utilise le full stack de Google trouve cela peu douloureux tandis que Google a annoncé le développement de nouvelles API et de connecteurs clean room. Tout cela s’organise et se structure. Les IDs alternatifs aux cookies tiers seront multiples. Cependant, il faut faire attention: certains IDs sont encore basés sur des cookies tiers; et d’autres solutions d’IDs s’engouffrent dans la brèche de ce que proposent les navigateurs bien que cela soit interdit.»
Mykim Chikli, CEO EMEA de Weborama

[33]


[34]«L’enjeu principal est de réussir à continuer de cibler de façon pertinente et d’adresser les audiences que ce soit en prospection ou en retargeting. La multiplication des IDs représente un changement de paradigme très important quant à la façon dont on adresse les audiences. Car qui dit changement technique, dit changement de contexte, de process et intégration de nouveaux acteurs sur le marché. Pour les annonceurs et l’ensemble de l’écosystème, c’est un changement auquel il faut s’adapter et s’ouvrir. Il existe beaucoup de types d’ID: probabilistes, déterministes, hybrides, cookies first-party, technologies basées sur le consentement ou l’intérêt légitime/ consentless. Tout ceci implique de nombreuses façons de se structurer et génère encore de l’incertitude.»
David Lorgis, Associate Director de Amnet France

[35]


[36]«On a peu de recul sur les IDs. La réalité de ce que l’on va connaître à la fin des cookies tiers sera peut-être différente de celle que l’on s’imagine. Cette variété d’ID pose des problématiques de reach versus le third-party qui permettait un reach assez impressionnant et qui apportait de plus une précision. Les futurs IDs seront précis mais avec une granularité et un reach moins importants. En ce qui concerne l’intelligence artificielle: plus le ciblage est large, plus le périmètre d’optimisation est grand pour l’IA de Scibids. Celle-ci est capable de détecter les meilleurs chemins d’optimisation, cependant il lui faut un terrain de jeu assez important. On se base principalement sur des données qui remontent dans les bid requests, notamment des données contextuelles.»
Christophe Delaroche-Vernet, Head of Sales France de Scibids

[37]


[38]«On peut penser qu’il est plus difficile aujourd’hui d’avoir de la donnée et de l’activer mais c’est en fait plutôt l’inverse qui se produit car depuis le RGPD et les annonces de Google, le marché s’est mis en ordre de marche. Le contextuel est un des moyens les plus utilisés pour travailler sans cookie et continuer à cibler efficacement, plus précisément et efficacement grâce au contextuel couplé à l’IA. En outre, ces dernières années les éditeurs se sont équipés de DMP pour capitaliser sur leurs données first et avoir encore des data disponibles, les annonceurs se sont équipés de CDP pour faire le lien entre leurs bases CRM (data pérennes) et leurs data online de sites et campagnes média tandis que les adtech développent des solutions d’ID pour permettre de rester en mesure d’identifier un utilisateur sans cookie, de collecter et traiter les mêmes types de données qu’avant pour mettre à disposition des ciblages, mesurer et avec un reach assez similaire.»
Arnaud Sirjacq, Sales Director de Sirdata

[39]


[40]«Les stratégies de paywall qui ont fleuri sur le marché français ont permis aux éditeurs de générer des revenus directs. Jusqu’à présent la contrepartie était l’abonnement payant, toutefois, il y a une étape intermédiaire de registration (création de compte) permettant de demander au lecteur de créer un compte et donc de récupérer ses données first-party pour ensuite lui donner accès au contenu. Le registration wall se développe progressivement. Suite à la création de compte, la data est utilisée soit pour faire du retargeting et vendre de l’abonnement suivant les données récupérées, soit pour la publicité. Aujourd’hui, le sujet pour les éditeurs reste d’oser bloquer le contenu pour récupérer de la data sans craindre de perdre son audience.»
Marion Wyss, CMO de Poool

[41]


[42]«A l’heure actuelle, on a créé tout un écosystème permettant à la fois aux éditeurs et aux annonceurs de continuer de générer des revenus dans un univers cookieless mais également pour se baser sur la first-party data via un ID unique (Ramp ID) dans un écosystème sécurisé. Grâce à une data clean room, ces acteurs sont en mesure de faire de la data collaboration pour développer de nouveaux use-cases et nouvelles sources de revenus. La solution ATS permet quant à elle aux éditeurs de monétiser leurs inventaires publicitaires en first-party (logués), en se basant sur la connexion d’un internaute (dans différents endroits: newsletters, page de site) dont l’adresse email est pseudonymisée, cryptée, hashée pour générer un Ramp ID et commercialiser ces ID auprès d’annonceurs dotés d’une data clean room.»
Nadia Rabhi, Business Development Director France de LiveRamp

[43]


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[8]


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Retail media : quel état des lieux ?

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing,Médias,Public | Pas de commentaire

Vendredi 21 avril se tenait le webinar Topic of The Month, lors des Ratecard Days, autour du retail media.
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Vendredi 21 avril dernier se tenait le webinar Topic of The Month, lors des Ratecard Days #20. Ce mois-ci, les intervenants ont échangé autour du retail media (replay disponible ici [44]). Voici un aperçu des interventions.


Un marché en cours de structuration
[45]«Le marché du retail media est un marché qui a beaucoup évolué et qui est en hyper-croissance. En 2-3 ans, le marché a grandement mûri et continue de progresser très rapidement: la multiplicité des acteurs se structure, les perspectives sont nombreuses, et l’on observe également une acculturation des clients, des retailers, des canaux et des fournisseurs technologiques (notamment les outils de mesure). Il y a encore beaucoup de sujets à maîtriser, une très forte attente et une complexité de plus en plus importante. Que ce soit pour les retailers ou nos clients marques industrielles, la nécessité de clarifier la vision du marché et de ses intervenants pour le rendre transparent et accessible est évidente.»
Grégoire Merceret, Head of Publishers & Partnerships – Shopper Factory

[46]


La data first-party : la mine d’or des retailers
[47]«Les données first-party sont au centre du retail media. La force du retail media repose en effet sur de forts volumes de données first-party de qualité permettant de toucher une large audience. Alors que cette data était un peu «exclusive» aux retailers, le retail media ouvre aujourd’hui le champ des possibles aux annonceurs, y compris les marques non captives qui ne sont pas vendues sur les sites de retailers mais sur l’open web en général. Il est en effet possible de faire profiter au plus grand nombre de cette data first-party sécurisée dans le respect de la vie privée des utilisateurs. En outre, grâce à ces données, le retail media permet aux retailers de bénéficier de marges beaucoup plus importantes que celles qu’ils dégagent actuellement dans le cadre de leur core business.
»
Lucie Laurendon, Head of Product Marketing, Equativ

[48]


Le search retail, un format incontournable
[49]«Le format search retail est un format non-intrusif qui s’intègre d’une manière native et contextuelle. Il s’adapte à des mots-clés affinitaires avec l’univers de la marque et du produit, et performe donc naturellement. Toute la force du retail media réside sur cette promesse de s’inscrire au plus près de l’acte d’achat et de répondre à des problématiques client en proposant aux consommateurs de nouveaux produits et de nouvelles marques. Ce format permet une mesure précise et granulaire de l’impact sur les ventes. Ce qui fait par ailleurs le succès du retail media, c’est qu’il répond à une problématique vieille de plus de 100 ans dans le cadre du marketing: connaître le ROI des actions marketing. Dans un contexte économique difficile pour les annonceurs, l’allocation des budgets marketing va se recentrer sur des médias qui parviennent à augmenter les ventes à court et moyen termes et permettent de mesurer et déterminer l’impact des actions.»
Grégory Mialhe, Directeur Marketing & Commercial Fournisseurs, Retailink by Fnac Darty

[50]


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Vidéo et multiscreen advertising : quels nouveaux usages et domaines d’application?

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Jeudi 24 mars se tenait le webinar Topic of The Month, lors des Ratecard Days, autour de la publicité vidéo multiscreen.
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Jeudi 24 mars dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days #19. Ce mois- ci, les intervenants ont échangé autour des nouveaux usages et des domaines d’application de la publicité vidéo multiscreen (replay disponible ici [51]). Voici un aperçu des interventions.


[52]Vidéo = attention
«Pour être entendu et percutant, un annonceur doit disposer de temps. A l’inverse d’une bannière, la vidéo donne le temps de raconter une histoire. Pour cette raison, la vidéo a toujours été la reine de la publicité y compris en offline (TV). Aujourd’hui, avec la convergence des différents outils présents et grâce au digital, la vidéo s’impose comme un format publicitaire dominant, y compris pour des acteurs de la presse qui ne faisaient autrefois que du texte […] Dans un monde parfait où les gens seraient conscients du modèle économique en TV/vidéo, une voix off présenterait clairement l’annonceur qui «nous offre le film du soir» ou le contenu visionné.»

ViewPay – Marc Leprat, Co-Founder & CEO

[53]


[54]Un désamour de la TV mais pas uniquement…
«Les usages évoluent. La TV linéaire est délaissée. Les Français passent 20 minutes de moins chaque jour devant la TV par rapport à 2017. De plus, l’audience TV est vieillissante: 53% des téléspectateurs français ont plus de 50 ans. Les autres audiences cibles se retrouvent quant à elles en partie sur les réseaux sociaux dont YouTube mais aussi sur des supports tels que la CTV. En outre, 85% des personnes interrogées dans le cadre d’une étude, déclarent préférer regarder la TV connectée vs la TV linéaire. Il faut cependant noter une divergence sur le plan business: on compte encore 3 milliards de dollars dépensés sur la TV contre 300 millions sur la CTV.
»

Channel Factory – Fiona Alenda, Managing Director

[55]


[56]Data de recherche et publicité Vidéo Multiscreen : diffuser la bonne pub au bon moment aux bonnes personnes et sur le bon écran
«L’univers de la CTV est encore très émergent mais ne fait que grossir car on constate une volonté des annonceurs d’utiliser la data pour adresser des populations avec une publicité adaptée et ciblée. Le nombre d’applications CTV ne cesse de croître et les 5 millions de consommateurs de CTV français utilisent plus de 300 applications différentes. Il y aura un bouleversement des habitudes de ciblage en publicité vidéo. Petit à petit les annonceurs se rendent compte que la donnée basée sur la recherche permet de reconstituer des masses de population que l’on cherche en TV mais que l’on peut également retrouver sur le digital et surtout sur l’ensemble des écrans disponibles. C’est là qu’est tout l’enjeu du multiscreen

Captify – Jean Baptiste Vo, Sales Director

[57]


[58]La vidéo descend dans le funnel marketing pour aller du branding vers la performance
«Ce qui est intéressant, c’est la manière dont le format vidéo a évolué. Au départ, la vidéo online était une réplication de la TV en digital avec des spots et des attentes exclusivement branding. Désormais, par l’arrivée du social media et de la démocratisation complète de la vidéo en digital, la vidéo a de plus en plus tendance à descendre dans le funnel, notamment sur les sujets de considération (on ne parle plus uniquement de marque, on parle aussi de produit). Les annonceurs ne souhaitent plus seulement être connus, ils veulent être choisis. Il y a beaucoup plus d’interactions avec les formats, ce qui permet d’utiliser la vidéo comme moyen de rapprocher l’internaute de l’acte d’achat

RTB House – Alexandre Schont, Head of Sales

[59]


[60]Programmatique : branding et performance
«Il faut rappeler que le fondement du programmatique est de connecter un annonceur à un utilisateur avec des outils de ciblage hyper sophistiqués. Il est vrai que la tendance était plus attrayante du point de vue de la performance, mais on a tous pu observer une grosse normalisation du premium au sein de la programmatique dont les formats vidéo. On a donc largement poussé la stratégie au-delà de la performance quand ces formats vidéo et CTV se sont intégrés. La vidéo s’impose dans le monde du branding: c’est un format à fort impact qui génère beaucoup d’engagement, à la fois visuel et sonore. En outre, les versions VAST continuent d’évoluer; il y a donc de plus en plus de fonctionnalités et d’interactions.»

Beeswax – Audrey Boisumeau, Sales Director EMEA

[61]


[62]L’intérêt des formats courts
«Le format Vidéo online est beaucoup plus accessible, sa production est également beaucoup plus rapide et beaucoup moins chère tandis que l’inventaire externe est disponible. Quand on compare le format vidéo au format display: même sur un format court, la vidéo permet aux marques de raconter une histoire. Le format court est de plus en plus accepté par les jeunes qui sont habitués à scroller, que ce soit sur TikTok, Facebook, Instagram ou tout autre réseau social. Le format court est facile à produire et beaucoup plus toléré lors de la navigation car il interrompt moins la lecture tout en permettant de créer plus d’engagement avec l’utilisateur

Browsi – Liora Babo, VP Marketing

[63]


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Publicité digitale: la vidéo supplantera-t-elle tous les autres formats? [64] (février 2022)

Topic of the Month : le Native ne connaît pas la crise

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing,Médias,Public | Pas de commentaire

Jeudi 24 février se tenait le webinar Topic of The Month, lors des Ratecard Days, autour du Native Advertising.
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Jeudi 24 février dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days #18. Ce mois-ci, les intervenants ont échangé autour du Native Advertising (replay disponible ici [65]). Voici un aperçu des interventions.


[66]Le native ne connaît pas la crise
«Le native est un levier dynamique et significatif au sein du Display. Le native surperforme le marché et ceci dans un contexte économique et géopolitique anxiogène pour les marques, sans compter le contexte réglementaire et technique qui nous amène vers un monde cookieless et ses challenges. Il est urgent pour les marques de se préparer à trouver des alternatives aux grandes plateformes qui vont assurer du volume, du ciblage à grande échelle, et de la pertinence avec une efficacité maintenue.»

Benoît Cochet, Country Manager France & Belgique – Taboola

[67]


[68]Tirer parti du native pour réduire sa dépendance aux plateformes des
géants
«Les annonceurs réalisent qu’ils ont alloué une part importante de leurs budgets aux grandes plateformes qui ont des contraintes additionnelles évolutives, avec pour conséquence une baisse des performances, sans oublier la pression publicitaire qui engendre des ROI moins bons que par le passé. Ils réenvisagent de limiter cette dépendance grâce à l’open web et des stacks produits permettant l’amortissement des assets, la complémentarité d’audience et de ciblage, et des performances additionnelles en complémentarité dans un écosystème brand safe et ouvert aux mesureurs tiers.
»

Damien Peponnet, Directeur Général France & Benelux – Adyoulike/OpenWeb

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[70]L’importance des KPIs
«Les marques ne font pas uniquement du ROI pur. On constate un retour au tangible, y compris pour le branding. Aujourd’hui, les annonceurs veulent aller au-delà de la diffusion de publicités visibles. Ils sont en quête de formats branding adaptés à leurs enjeux, avec des logiques d’engagement. C’est une vraie tendance qu’il faut prendre en compte et qui démontre que dans une logique d’attribution, il faut être full funnel pour que l’annonceur s’y retrouve en termes de KPI.»

Edouard Delahousse, Team Lead Brand Sales – Outbrain

[71]


[72]Branding vs performance ?
«Branding ou performance, l’enjeu est de retrouver une synergie entre les deux et de travailler l’intégralité du funnel. Nous cherchons à maximiser le ROI, cependant il ne faut pas être trop restrictif car, avec la fin des cookies tiers et la vision last click, nous serions limités à de toutes petites audiences et perdrions des ventes. Il faut s’attarder sur la mesure, observer l’ensemble du parcours et la contribution de chaque levier, et ceci bien que la vision full funnel et la réconciliation des données puisse représenter un gros chantier.»

Fanny Cussac, Head of Performance Marketing EMEA – Clarins

[73]


[74]Le native : un levier digital parfois crucial pour certains annonceurs
«Chez Club Med, ce que l’on recherche, c’est du trafic qualifié et plus encore, l’entrée dans le tunnel de réservation. Un séjour au Club Med est assez onéreux, il est donc difficile de générer un clic sur une bannière. La majorité de nos transactions se finalisent soit en agence soit par téléphone. Par le biais du Native, nous cherchons donc à faire rêver les internautes avec de belles images et une belle description pour les conduire vers le site, jusqu’à la réservation. Nous trouvons l’équilibre entre différents leviers.»

Vincent Jaudon, Head of Display & Paid Social – Club Med

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[8]


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Topic of the Month : RSE & Marketing Digital

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing,Médias,Public | Pas de commentaire

Jeudi 15 décembre se tenait le webinar Topic of The Month, lors des Ratecard Days, autour de la RSE et du marketing digital.
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Jeudi 15 décembre dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days #16.
Ce mois-ci, les intervenants ont échangé autour de la RSE et du marketing digital (replay [76]
disponible ici [76]). Voici un aperçu des interventions.


[77]«Nous essayons de mettre en place des éléments concrets, brique par brique, pour un retentissement auprès de nos collaborateurs et de nos clients. Nous avons la volonté de nous appuyer sur des serveurs restés en France, présents dans notre propre infrastructure et hyper-optimisés pour la gestion de la bande passante et de l’énergie. […] La RSE est une vraie démarche au cœur de notre ADN depuis le début. C’est en outre une tendance de fond qui progresse grâce aux jeunes générations. Mécaniquement, les annonceurs s’emparent du sujet. C’est un cercle vertueux…»

Loïc Dussart, Co-founder – Viously

[78]


[79]«D’un point de vue structurel, les choses sont en train de changer : les consommateurs et notamment les plus jeunes sont de plus en plus exigeants, le cadre légal évolue, les actionnaires sont de plus en plus regardants et demandent des garanties d’actions… Tout le monde travaille à cette question qu’il s’agisse des organisations interprofessionnelles (le SRI, l’IAB, l’UDECAM, l’AACC), des agences ou des marques qui construisent des stratégies à long terme pour la mesure, le reporting et le monitoring des émissions de gaz à effet de serre en réduction. C’est assez récent.»

Marion Cardona, Co-founder – Impact+

[80]


[81]«Depuis début juillet 2022, le scope 3 est pris en compte dans les obligations réglementaires des entreprises. Le scope 3 représente les empreintes CO² des acteurs fournisseurs d’une activité, ce qui correspond souvent à une part importante de l’activité d’un acteur. C’est une vraie révolution car le scope 3 pouvait représenter un ratio important (jusqu’à 80 à 90% de l’impact carbone). Cette évolution accompagne d’autres lois s’additionnant au fur et à mesure et à tout niveau pour le numérique, pour la communication et pour la publicité responsable, au niveau français et européen.»

Adrien Galerneau, Fondateur – DK

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[83]«Nous avons écrit une charte éco-responsable avec chacun de nos collaborateurs pour améliorer notre impact et nos habitudes de vie tant à l’échelle personnelle que de l’entreprise, et sommes tous devenus actionnaires de Time for the Planet. Nous essayons d’avoir une démarche et des actions RSE dans tout ce que nous faisons, avec notamment: la réalisation de créations locales par le studio de production, une diffusion raisonnée, des bilans RSE, du reversement solidaire, du story telling, etc…»

David Nicolas, CEO – Fabster

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[85]«De manière globale, les entreprises de plus de 250 salariés ont l’obligation depuis le 1er janvier de faire un reporting sur leur bilan carbone. Dans le cadre de cette nouvelle réglementation, les sociétés doivent aussi prouver qu’elles sont dans une démarche d’amélioration. Par tous les efforts possibles, on doit aujourd’hui absolument montrer que l’on fait des efforts, et ceci se répercute sur les métiers du marketing digital. Cela représente en outre un coût qu’il faut voir plus comme une opportunité qu’un risque.»

Emilie Proyart, VP Marketing – Fruggr

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[87]«Dès le démarrage de ViewPay, nous avons cherché comment faire pour avoir un impact positif sur tout notre écosystème, afin non seulement de faire de la publicité utile, mais aussi permettre aux éditeurs d’être bien rémunérés et aux annonceurs d’obtenir une qualité de diffusion optimale sans surexposer l’internaute à une publicité non visible et non vue, qui polluerait le web. Il vaut mieux prôner une publicité à la demande; c’est la force deViewPay: nos serveurs sont appelés uniquement lorsque la publicité est demandée par l’utilisateur qui souhaite consulter des contenus à valeur ajoutée ou payants.»

Virginie Leprat, COO & Co-founder – ViewPay

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Data : pourquoi la protection de la vie privée des consommateurs est cruciale pour les partenariats data à long terme entre l’UE et les USA

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,International,Marketing,Public,Veille Digital,Veille Marketing | Pas de commentaire

Une tribune de Husna Grimes, VP of Global Privacy chez Permutive
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard

Récemment publié par la Maison Blanche, le très attendu décret pour la mise en œuvre du cadre sur la protection des données entre l’Union Européenne et les Etats-Unis semble à première vue être un véritable pas en avant. Mais en réalité, ce n’est que le début d’un très long processus. Alors que les flux de données constituent une grande partie de la relation économique entre les États-Unis et l’Union européenne, qui s’élève à 7 100 milliards de dollars, il est peu probable que ce cadre échappe aux recours des tribunaux de l’UE. Son avenir reste donc incertain.

Par le passé, les disparités entre le droit américain et le droit européen ont engendré une grande confusion, un accès limité aux fournisseurs de services et des recours juridiques plus réguliers, ce qui a entraîné des coûts plus élevés pour les entreprises concernées. Ce décret a été présenté comme une solution potentielle pour mettre fin à ces problèmes, mais nous assistons déjà à des recours avant même que la Commission européenne n’ait rendu sa décision d’adéquation.

À quoi faut-il donc nous attendre dans les mois, voire les années à venir?

[89]Les prochaines étapes

À ce stade, il est probable que la Commission européenne évalue ce cadre, ainsi que les règlements émis par le Procureur Général, et propose un projet de décision d’adéquation. Dans le cadre du processus d’adoption de ce projet, la Commission européenne obtiendra également un avis (non contraignant) du Comité Européen de la Protection des Données (EDPB) et l’approbation des États membres de l’UE. Ce n’est qu’après cela qu’elle examinera s’il convient d’adopter la décision finale d’adéquation. Il faudra sans doute attendre mars 2023 au plus tôt pour que cette décision soit mise en œuvre.

Malgré tout, le cadre de protection des données entre l’UE et les États-Unis peut encore être contesté devant les tribunaux après l’adoption de la décision d’adéquation. Des débats sont notamment en cours dans la communauté autour de la protection des données pour savoir si le décret offre ou non un recours efficace aux personnes concernées, ou s’il s’agit d’un système suffisant, étant donné qu’il n’a pas force de loi et qu’il pourrait être révoqué par un futur président. C’est ce que soutiennent des groupes comme noyb.eu, une organisation à but non lucratif pour les droits numériques, qui déclare publiquement sur son site web que ce décret a peu de chances de convenir au droit européen.

Désormais, les autorités chargées de la protection des données (APD) s’en mêlent même également, l’APD du Land allemand de Baden-Wuerttemberg s’étant demandé fin octobre si les protections supplémentaires prévues par le décret étaient suffisantes pour répondre aux normes spécifiées par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans l’arrêt Schrems II.

Par ailleurs, il sera également intéressant de voir si toute décision des tribunaux de l’UE invalidant l’arrangement serait suivie au Royaume-Uni. Les entreprises opérant au Royaume-Uni pourraient être confrontées à un autre ensemble de réglementations dans lesquelles elles devront opérer, mais on ne sait pas à quel point ses règles seront éloignées de celles du RGPD, suite aux récentes annonces du gouvernement. Si le Royaume-Uni et l’UE ne sont pas d’accord sur la décision d’adéquation des États-Unis, la situation n’en sera que plus compliquée. Tout cela s’ajouterait à la fameuse “paperasserie” dont le Royaume-Uni a l’intention de se débarrasser.

Ce qui est clair, c’est que les entreprises ont besoin de plus de certitude quant à la manière dont elles peuvent transférer des données personnelles vers les États-Unis. Les régulateurs et les tribunaux de l’UE n’ont aucun intérêt à empêcher la libre circulation des données. Il y aura tôt ou tard une réponse capable de satisfaire la CJUE et qui ne soit pas uniquement considérée comme une solution temporaire.

Néanmoins, au centre de toute réglementation en matière de protection des données se trouve évidemment le consommateur. Quel que soit l’avenir de la protection des données au Royaume-Uni, dans l’Union européenne et aux États-Unis, c’est la protection de la vie privée des consommateurs qui devrait être la première préoccupation derrière toute décision.

Vie privée des consommateurs

Une récente étude [90] menée par Harris Poll pour le compte de Permutive, a révélé que 89% des consommateurs, tant au Royaume-Uni qu’aux États-Unis, sont plus enclins à dépenser auprès d’une marque qui s’engage à protéger leurs données personnelles. Encore plus édifiant, 75% des consommateurs ne sont pas à l’aise avec l’idée d’acheter auprès d’une marque qui possède une éthique médiocre en matière de données. Ceci prouve qu’une nouvelle ère de la vie privée est en train d’émerger: une ère où les consommateurs œuvrent pour protéger la confidentialité de leurs données et poussent par conséquent les gouvernements et les marques à réagir.

Il est du devoir des personnalités politiques clés, présentes des deux côtés de l’Atlantique, de s’assurer qu’elles répondent aux nouvelles exigences en matière de confidentialité des données. Les consommateurs sont chaque jour plus conscients des moyens dont ils disposent pour se protéger, eux et leurs données, et les gouvernements doivent mettre en place les mécanismes les plus appropriés pour les guider.

Bien que l’équilibre soit difficile à trouver pour les gouvernements, ils doivent travailler ensemble pour refléter l’opinion des consommateurs et permettre aux annonceurs et aux éditeurs de donner la priorité à la protection de la vie privée, tout en veillant à ne pas empêcher la croissance des entreprises par des lois inutilement strictes en la matière.

Husna Grimes,
VP of Global Privacy chez Permutive

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Drive-to-store : comment mesurer l’effet de vos investissements médias sur vos campagnes?

Publié Par Emmanuel Charonnat Sur Dans Digital,Marketing,Médias,Public | Pas de commentaire

Jeudi 24 novembre se tenait le webinar Topic of The Month, lors des Ratecard Days, autour de la mesure drive-to-store
CB Expert focus techno en partenariat avec Ratecard.

Jeudi 24 novembre dernier se tenait le webinar Topic of The Month lors des Ratecard Days #15.
Ce mois-ci, les intervenants ont échangé autour de la mesure drive-to-store. Voici un aperçu des
interventions (replay du webinar disponible ici [102]).


[103]«Il existe divers comportements des consommateurs qui font qu’aujourd’hui il faut être capable d’adresser les consommateurs à peu près sur tous les points de contact, lors de leur navigation ou de leurs parcours physiques. Dans ce contexte, la mesure repose sur la puissance technologique, la puissance de calculateurs et l’intelligence artificielle qui permettent d’analyser une multitude de données et de réussir à les réconcilier entre elles de sorte à ce qu’à la fin, grâce à des outils tels qu’un graph, on soit capable de connaître la proportion de personnes exposées à une publicité (qu’elle soit display, TV, qu’il s’agisse de SMS, d’emails, etc.), de savoir si ces personnes se sont rendues en point de vente, et le cas échéant, si elles ont réalisé un achat.»

Laurent Simonin, CEO – Okube

[104]


[105]«On est dans une stratégie d’omnicanalité. Les campagnes ont un contour de plus en plus fin entre stratégie digitale et stratégie de points de vente tandis que plusieurs canaux se développent (display, emailing, digitalisation des catalogues, web push notification, wallet, etc. ). Aujourd’hui, on peut mettre en place différentes sortes de stratégies (brand awareness, opérations très ROIstes pour aller chercher l’augmentation de ventes incrémentales, etc.). Quoi qu’il en soit, il existe de plus en plus d’outils nous permettant de tracer et d’optimiser ce qu’une campagne drive-to-store apporte au point de vente ou à la marque. On constate non seulement une évolution des technologies de tracking et des innovations technologiques du drive-to-store mais aussi une évolution des investissements et des optimisations.»

Aurore Goxe, Co-Founder – Adrenalead

[106]


[107]«Ce qui est intéressant avec le drive-to-store et ce qui fait son intérêt, c’est de pouvoir utiliser des KPIs concrets (physique, business) afin de permettre aux enseignes de mesurer le trafic qui a été généré en point de vente mais aussi d’aller plus loin en mesurant l’incrémentalité. C’est ce qui nous amène à être capable de communiquer un retour sur investissement à la marque et de pouvoir faire le lien entre les campagnes de communication et l’impact business qui a été ressenti dans les points de vente qui restent aujourd’hui au cœur de la stratégie des marques. […] Dans le cadre de leviers dédiés à générer du trafic en point de vente, on se concentre sur les profils qui ont un fort potentiel de transformation. Ainsi, le coût d’acquisition est optimisé. Le digital détient cette force d’aider à moduler les budgets.»

Lola Millet-Bourgogne, VP Sales & Business Development, Near

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